► VIiies et banlieues américaines. Introduction La population américaine vit majoritairement dans les villes. Le fait urbain semble aujourd'hui en...
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► VIiies et banlieues américaines.
Introduction La population américaine vit majoritairement dans les villes.
Le fait urbain
semble aujourd'hui en déclin mais les banlieues connaissent une extension démesurée.
Les deux
phénomènes sont liés et le problème qui est posé est celui du maintien ou non des liens fonc
tionnels entre le centre des villes et leur aire suburbaine.
Quels facteurs expliquent l'extension
des banlieues et pourquoi celle-ci entraîne-t-elle le déclin des centres urbains ? Existe-t-il des
solutions à la crise urbaine ?
I Une extension démesurée des banlieues.
A/ L'extension des banlieues.
1/ Le rôle des autoroutes dans l'éclatement des banlieues : le réseau d'autoroutes a permis une
extension horizontale des villes.
2/ Par ailleurs, l'American way of lite, c'est-à-dire une société de consommation et de loisirs, a fait
apparaître un rythme de travail permettant des déplacements très longs.
B/ Banlieues anciennes et nouvelles banlieues.
1/ Les proches banlieues (outer inner city), fortement liées à la ville centrale (inner city) dans leur
fonctionnement, sont aujourd'hui saturées et voient leurs activités de production et de distribution se
déplacer au-delà de l'espace bâti continu.
2/ Un débordement des aires métropolitaines se produit et des groupes d'activités humaines se
constituent, centrés sur les échangeurs d'autoroutes ou le long des autoroutes suburbaines.
3/ L'espace urbain tend à se diluer et à empiéter sur l'espace rural : phénomène de périurbanisation.
Transition Le développement des banlieues se fait aujourd'hui aux dépends des centres urbains, qui
subissent une grave crise.
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La crise des centres-villes.
A/ La ville tuée par la banlieue.
1/ L'hémorragie globale des emplois: les villes ont perdu les emplois industriels sans que les emplois
tertiaires ne les compensent.
Le besoin d'espaces moins chers et plus vastes explique cette hémorragie.
2/ Conséquences humaines et financières : en perdant leurs habitants, les villes-centres ont perdu une
grande partie de leurs ressources financières, d'autant que ce sont les classes moyennes,
majoritairement blanches, qui vont s'installer dans les banlieues.
3/ Rupture du lien fonctionnel entre la ville-centre et ses banlieues : le commerce a tendance à suivre
les habitants et à quitter le centre des villes pour s'installer dans les shopping-centers des banlieues.
B/ Un monde socialement dual : CBD et quartiers pauvres.
1/ Le central business district garde un poids symbolique de puissance (sky/ine) et en partie son pouvoir
économique.
Entre 1960 et 1990, les CBD ont doublé ou triplé leur surface de bureaux en grignotant
les quartiers pauvres (ghettos) voisins.
Dans les immeubles confortables des CBD travaillent des commuters, migrants pendulaires qui, le soir,
retournent dans leurs banlieues lointaines ; contraste entre l'intérieur confortable des immeubles et les
espaces publics dégradés et peu sors ; contraste également entre ces quartiers, très animés le jour, et
complètement vides la nuit.
2/ Les quartiers pauvres des centres-villes : vivent là les populations qui n'ont pas les moyens financiers
de s'installer dans les banlieues; fort taux de chômage, car peu d'emplois dans la....
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