Vous connaissez les critiques dont le Romantisme a été l'objet. Vous essaierez de faire une apologie du Romantisme, en montrant...

« Vous connaissez les critiques dont le Romantisme a été l'objet.

Vous essaierez de faire une apologie du Romantisme, en montrant qu'il a été une réaction légitime contre le néo-classicisme et un mouvement bien français et bien humain. Vous connaissez les critiques dont le Romantisme a été l'objet.

Vous essaierez de faire une apologie du Romantisme, en montrant qu'il a été une réaction légitime contre le néo-classicisme et un mouvement bien français et bien humain. Il s’agit, avant de commencer à rédiger votre apologie de réfléchir au mouvement romantique. Qu’est-ce que le romantisme ? Pourquoi et comment s’est-il développé ? Qu’a-t-il apporté ?... Une apologie est un texte valorisant, qui met en valeur, qui loue.

Vous devrez donc utiliser des termes mélioratifs, être enthousiastes… (Quitte à être un peu hypocrite ! On ne vous demande pas votre avis sur le romantisme.

On vous demande de vanter, de faire l’éloge du romantisme). Nous allons vous rédiger certaines parties de votre apologie, puis ce sera à vous de trouver d’autres arguments et de les développer. Exemple d’introduction : On a trop souvent critiqué les romantiques.

On a trop souvent reproché à ces écrivains leurs sanglots et leurs méditations.

Quelles injustices ! Le mouvement romantique est né après la Révolution française, il a été porté par des grands hommes comme Victor Hugo, Lamartine, Vigny, Musset… Hugo est né en 1802, « Ce siècle avait deux ans.

Rome remplaçait Sparte, Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte ».

Comme le poète le dit lui-même, l’Histoire est très importante alors.

La Révolution est terminée, l’Empire est sur le point d’éclore.

Mais Hugo n’est qu’un enfant… Arrivé à l’âge d’homme, la Restauration et Louis XVIII ont repris le flambeau.

Que dire de Musset, né en 1810… Ils n’ont pas connu, pas pu participer aux grands épisodes de l’Histoire.

L’homme romantique a la dure impression « d'être né trop tard dans un monde trop vieux »…. … *** Début de partie sur l’importance de l’individu : Le mouvement romantique affirme la primauté de l’émotion sur l’intellectualité, et la profonde poésie de la vie.

Il s’intéresse donc à l’homme en tant que tel, mais il est aussi fasciné par l’aspect religieux de la vie.

Son goût pour le mysticisme et pour le sacré offrent un refuge contre le médiocrité sociale. Les romantiques développent ainsi l’envie, le besoin de parler d’eux, eux en tant qu’être particulier, mais cela n’allait pas de soi à l’époque.

Le XVIIIe siècle était celui des Lumières, de ces intellectuels scientifiques et très rationalistes (trop ?). Mais déjà à l’époque classique, on n’appréciait guère l’idée de parler de soi.

Pascal disait en effet : « le moi est haïssable ».

C’est depuis Rousseau, le premier romantique avant l’heure, que l’on a commencé à s’intéresser à l’individu et non à la collectivité.

Si l’auteur des Rêveries du promeneur solitaire inaugure le genre de l’autobiographie, les romantiques vont reprendre le thème de l’étude de soi, de la peinture de ses propres sentiments… Et cela est essentiel. Oui, heureusement que les romantiques ont osé parler d’eux, ont osé parler de leurs sentiments, de leurs émois.

Et avec quel talent, quelle sensibilité ! Les romantiques développent ainsi merveilleusement le lyrisme. La poésie romantique française, dès l’origine, est marquée par l’émotion.

Elle met en avant l’expression, à la première personne, des sentiments et des états d’âme du poète.

Celuici, fasciné par la complexité de son être intérieur, écrit moins pour un lecteur que pour y trouver « un soulagement de [son] propre cœur » (Lamartine).

Le poète dit « je ».

Le Moi est à la fois le sujet et l'objet du poème : ce dernier se penche sur la sensibilité exacerbée d'une personne, dans toute sa plus profonde intimité et c'est par cette personne qu'est écrit le poème.

Ce sont les Méditations poétiques (1820) de Lamartine qui constituent traditionnellement l’acte de naissance du lyrisme romantique en France.

Ces poèmes miment une progression vers l'Idéal, l'élévation vers une consolation divine.

Dans sa très.... »