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Vous imaginerez un dialogue épistolaire entre deux amis qui ne partagent pas la même vision de la réussite sociale et...

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« Vous imaginerez un dialogue épistolaire entre deux amis qui ne partagent pas la même vision de la réussite sociale et de l'intégration dans le monde d'aujourd'hui.

Vous développerez avec le plus de précision possible les sentiments, les espoirs, les hésitations que chacun d'entre eux exprime à l'aube de l'âge adulte. Vous imaginerez un dialogue épistolaire entre deux amis qui ne partagent pas la même vision de la réussite sociale et de l'intégration dans le monde d'aujourd'hui.

Vous développerez avec le plus de précision possible les sentiments, les espoirs, les hésitations que chacun d'entre eux exprime à l'aube de l'âge adulte. « deux amis qui ne partagent pas la même vision de la réussite sociale et de l'intégration dans le monde d'aujourd'hui » : - L’un peut vouloir absolument gagner de l’argent > décide de faire des études qui ne le passionnent pas forcément mais qui vont lui permettre, lorsqu’il travaillera, de gagner largement sa vie. - L’un peut au contraire décider de se cultiver, de faire des études qui le passionnent, refusant de concevoir sa vie adulte comme une simple recherche d’argent (le plaisir de ce que l’on fait, sa passion avant tout). Victor Foucher 1 rue de la Libération 75011 Paris Paris, le 23 septembre 2008 Jonathan, C’est la première fois que nous sommes séparés, nous avons toujours été tous les deux l’un près de l’autre sur les bancs de l’école et maintenant que nous commençons nos études, je suis à Paris et toi dans l’Yonne. Comme je te l’expliquais dans ma précédente lettre, j’ai beaucoup réfléchi sur mon avenir, j’en ai parlé avec ma sœur aussi.

Le monde actuel me fait peur.

On ne parle que de chômage, de hausse du pétrole, de baisse du pouvoir d’achat.

Sans compter le sida, le cancer, les maladies nosocomiales, le trou de la sécu, et j’en passe.

Tout cela est bien effrayant quand on a dix-huit ans.

J’ai donc décidé de tout faire pour m’assurer une vie en me protégeant au maximum, et cela veut dire en tout premier lieu : sans soucis financier. Si tu as de l’argent, tu as moins de souci (excepté les impôts).

Tous les prix augmentent, mais si j’ai un très gros salaire, cela ne m’inquiétera pas beaucoup.

J’aurai ma maison, ma voiture, ma résidence secondaire mais aussi ma femme et mes enfants.

Cela fera peutêtre famille idéale, mais mieux vaut faire envie que pitié. De fait, j’ai décidé de m’inscrire à la fac de droit pour devenir avocat des affaires.

Je serai donc très riche ! Et toi, mon cher Jonathan.

Que deviens-tu ? Ton meilleur ami, Victor. *** Jonathan Samyn « Les Hauts bois » 89335 Ronchères Ronchères, le 25 septembre 2008 Cher Victor, Je te remercie de ta lettre.

Pour moi aussi, cela me fait bizarre de ne pas te voir tous les jours.

J’ai lu avec intérêt tout ce que tu me disais, tes inquiétudes sur la vie en générale et ton choix pour les études. Vois-tu, je ressens exactement la même peur de l’avenir mais même du présent.

Comme tu l’as remarqué, tout coûte cher, tout est cher, tout augmente.

Je ne regarde même plus le journal télévisé du soir car les nouvelles sont trop pessimistes.

Dans ton tableau désolé mais réaliste du monde, tu as oublié de parler de la guerre en Afghanistan, de la répression au Tibet, de la crise économique américaine, et moi aussi j’en oublie des problèmes… Par contre, je ne réagis pas comme toi face à ce monde hostile.

Vois-tu, je remarque que tout va mal à côté de nous.

Je pense à mon père qui vient d’être renvoyé parce qu’il a 55 ans et qui déprime car il ne retrouve pas de travail.

Je pense également à Sarah qui ne s’en sort pas avec son cancer du sein. Devant tant de soucis, j’ai décidé de profiter de la vie.

Puisque tout va mal, il faut vivre le mieux que l’on peut et pour moi, ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de passion.

J’ai donc décidé de poursuivre ma passion : je viens de m’inscrire, malgré.... »

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