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, X QUESTIONS DE COURS LE BRESIL Ancienne colonie portugaise, mais indépendant depuis longtemps ( 1822), le Brésil est un...

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« , X QUESTIONS DE COURS LE BRESIL Ancienne colonie portugaise, mais indépendant depuis longtemps ( 1822), le Brésil est un géant par sa taille, 8 512 000 km2, et par sa population, 145 millions d'habitants (2,8 % de la popula­ tion mondiale en 1988, 6e rang mondial).

Par la valeur de son PNB/habitant (1 810 dollars en 1986), il se situe parmi les pays les plus avancés du Tiers Monde. UNE CROISSANCE RAPIDE Sur certains marchés, son poids économique est considérable : 1er rang mondial pour le café, les agrumes, ie rang pour le cacao, le soja, 3' pour le minerai de fer, pour l'acier. r le Brésil fait preuve d'une certaine fulguranc� sur le plan économique : il a été rapide à prendre sa part du «boom» du soja commencé il y a une dizaine d'années (les tourteaux de soja sont devenus avec le maïs la base de l'alimenta­ tion animale moderne).

Cela rappelle d'autres «cycles» qui ont marqué l'his­ toire économique brésilienne : le sucre (XVl"-xixe siècles), l'or et les diamants (XVIII' siècle), le café (depuis le début du XX" siècle). L'INDUSTRIALISATION Aujourd'hui, le Brésil voit son industrie se développer très vite; il a déjà le plus important potentiel industriel du Tiers Monde. 25 % des actifs s'y emploient, les produits industriels repré­ sentent 40 o/o de la valeur de la production intérieure et 70 % des exportations.

Le matériel de transport (automobiles, avions) figure en bonne place dans ces résultats. Ce «cycle» d'industrialisation a commencé dans les années 30 (résultat indirect de la mévente du café à l'époque), et il s'est amplifié lors de la deuxième guerre mondiale sous l'effet des besoins des États-Unis et des Alliés.

Il culmine sous la dictature militaire (1964-1985) du moins avant la crise pétrolière : c'est le « miracle brésilien». L'AGRICULTURE D'EXPORTATION Se développent aussi très vite les secteurs agricoles destinés à l'exportation où opèrent des plantations appartenant à de grandes entreprises étrangères ou à des planteurs brésiliens.

Ceci s'observe aussi bien dans le Sud-Est dans la région de Porto Alegro qu'au Nord, en Amazonie.

Les défrichements et la mise en valeur de l'immense forêt amazonienne commencés en 1970 servent en particulier à la production de soja. Depuis la crise pétrolière de 1973, le Brésil est entré dans une ère de «turbulences» économiques qui ne sont d'ailleurs pas étrangères à la chute de la dictature militaire en mars 1985. l'économie brésilienne a été frappée de plein fouet par la hausse des prix pétroliers (plus de 80 o/o des transports effectués par la route ou l'avion). la faiblesse du pouvoir d'achat moyen et l'étroitesse du marché Intérieur ont rendu l'industrie brésilienne particulièrement dépendante de ses débouchés à l'exportation et des stratégies des firmes multinationales étrangères.

le réta­ blissement de la démocratie a coïncidé avec l'aggravation des problèmes finan­ ciers.

Une dette internationale énorme (plus de 800 dollars par habitant) subsiste, et des plans répétés de stabilisation.... »

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