XVII' siècle et première période du xVDr siècle Bonheur Joie Malheur Douleur Règles divines Damnation Condamnation Mépris A Devoir Règles...

« XVII' siècle et première période du xVDr siècle Bonheur Joie Malheur Douleur Règles divines Damnation Condamnation Mépris A Devoir Règles civiles Injustice Droit Règles philosophiques Vice Vertu Salut Intégrité Respect Les règles morales Communauté de biens originaire � •- 41 Biens 1 l' naturels B Péché � L'apparition de la propriété privée Appropriation par le travail - proprièté limitée Accumulation de la possession par l'introduction de l'argent Comme notre savoir est limité et que dans la plu­ part des domaines on ne peut atteindre une totale certitude, la vraisemblance acquiert un grand rôle pour la conduite concrète de la vie, afin de com­ pléter un savoir lacunaire.

Elle concerne des énoncés que notre propre expérience ou le témoi­ gnage d'autrui nous autorisent à tenir pour vrais. On nomme croyance, approbation ou opinion, l'attitude de l'esprit vis-à-vis de tels énoncés. Le contenu de la philosophie pratique est chez l..oclœ tout « ce que l'homme, en tant qu'être qui agit selon la raison et le savoir, a à faire pour atteindre un but quelconque, en particulier son bonheur ,., Le bien et le mal sont déterminés en fonction de la production de joie ou de douleur.

L'homme s'efforce par ses actes de rechercher la joie (bon­ heur) et d'éviter la douleur, et celles-ci forment ainsi les critères de !'agir.

C'est pourquoi les prin­ cipes nonnatifs, donc les lois morales, doivent être liés à la récompense ou à la punition. « Le bien ou le mal moral est par conséquent l'accord ou le désaccord de nos actions volon­ taires avec une loi par laquelle nous nous attirons du bien ou du mal selon la volonté et la puissance du législateur.

,. Les trois genres de lois morales sont : - la loi divine : le critère est celui du péché et du devoir, tel qu'il est immédiatement imposé à !'homme par Dieu, et lié à une punition ou une récompense dans l'au-delà; - la loi civile : il s'agit des règles imposées par l'Etat, qui fixent le caractère répréhensible de certaines actions ; - la loi de l'opinion publique ou de la rfyutation, aussi nommée par Loc!Œ loi philosophique, parce que c'est d'elle que la philosophie s'est le plus occupée : c'est le critère du vice et de la vertu, qui amènent avec eux la considération ou le mépris. La philosophie pol.itique de l..oclœ est exposée dans les « Deux traités du gouvernement civil ,._ Pour répondre à la question de l'origine de la fonne de l'Etat, il s'appuie, comme HOBBES, sur ! 'hypothèse d'un état de nature et de !'instauration d'un contrat social. Dans l'état dt nature, avant la réunion des hommes en Etat, règne une parfaite liberté et égalité de tous. L'individu a un pouvoir illimité de disposer de soi-même et de sa propriété. Chacun est cependant soumis à la loi naturelle, dont une des règles suprêmes est la conservation de la nature créée par Dieu. Le droit naturel interdit ainsi de porter atteinte à la vie, la santé, la liberté et la propriété des autres, ou de les détruire. L'état de nature pourrait ainsi, contrairement à celui qu'on trouve chez HOBBES, être pacifique, s'il n'y avait pas toujours des individus pour mépriser la loi naturelle.

Comme l'égalité règne entre tous, chacun a le droit d'être juge et.... »