XX' siècle Dialectique Négativité (Hegel) Réel impersonnel A Négativité et affirmation chez Gilles Deleuze Sens de la déconstruction de la...
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XX' siècle
Dialectique
Négativité (Hegel)
Réel impersonnel
A
Négativité et affirmation chez Gilles Deleuze
Sens de la déconstruction
de la métaphysique
Oppositions
fA.Blll.E.
écriture
INTELLIGIBLE
sensible
• Indétermination
• Mouvement
intérieur
SlGfilE1Atil
signifié
etc.
MASClJLlH
féminin
etc.
Sens de la production du langage
B
Jacques Derrida : la déconstruction
...
Emmanud Uvinas (1906) s'est imposé comme le
penseur de l'ithique le plus important de la fin du
XX' s.
Pour 1 'essentiel, sa rechen:he, qui se déploie
tout entière sous le signe du subjectif, vise à &Jai
rer le problème du contenu de la relation inter
subjective.
Il s'agit de comprendre à quelles
conditions la relation entre les consciences peut
échapper à la fatalité de la lutte pour la recon- ·
naissance hégélienne, c.-à-d.
à une violence pré
sentée comme originaire, constitutive et structu
relle.
Au cœur de la démarche de LliVINAS, on trouve
une critique radicale de l'idée de totalité comme
clôture, qui a évacué « la merveille de l'exté
riorité •· En fait, une critique radicale de HEGEL,
le penseur emblématique de la totalité, en tant
qu'il est le point d'aboutissement logique d'une
philosophie occidentale tournée, depuis toujours,
vers
« une tentative de synthèse universelle, une
réduction de toute l'expérience, de tout ce qui
est sensé, à une totalité où la conscience
embrasse le monde, ne laisse rien d'autre hors
d'elle, et devient ainsi pensée absolue.
La
conscience de soi est en même temps
conscience du tout•·
Totalité et in.fini.
Essai sur l'extériorité (1961),
l'ouvrage de LtivJNAS le plus imponant, - avec
Autrement qu' hre, ou au-deld de l'essence
(1974) -, met en scène conceptuellement le Ji
quisitoire passionné de cette critique.
L • aspiration
à la totalité est comme une maladie, comme une
perversion de la conscience qui croit qu • elle n'a
Jamais rien à apprendre de l'extérieur, qui aussi,
probablement, a peur de l'Autre et désire éviter la
blessure d'une extériorité perçue comme une
menace, parce qu'elle met le sujet en question.
Elle conduit alors à une inévitable réduction de
l'« Autre " au « Même », c.-à-d.
à un égocen
trisme totalitaire, où le Moi engloutit tout, et où le
singulier n'est plus respecté dans son altérité, ni
dans son originalité irréductible.
Ainsi se Jivèlent
les causes de l'abandon de 1 'espace intersubjectif,
de la relation à l'autre, et donc de l'éthique.
L'idée de totalité se distingue de l'idée d'infini
en ceci : que la première est purement théo
rique, tandis que la seconde est strictement
morale.
La première exclut le subjectif, la
seconde l'implique.
Point de dépaJ! de la relation éthique - point qui
est encore situé dans l'espace métaphysique - : le
face à face, c.-à-d.
la renrontre du Je avec Autrui,
« dans un regard et une parole qui maintiennent
la distance et interrompent toutes les totalités
[...] "(Jacques Derrida).
Relation primordiale, essentielle : la rencontre
avec l'Autre suppose un rapport immédiat et
direct, qui est autant conscience de la distance et
de la différence, que conscience de l'infini et de
la transcendance d'Autrui manifestés par son
visage.
Le visage de l'Autre, à la fois expose - s'a
pose - la plus extrême faiblesse,....
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