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Yougoslavie (RFY) (1995-1996) La vie politique dans la fédération serbo-monténégrine s'est focalisée en 1995 sur la situation en Bosnie-Herzégovine. Les...

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« Yougoslavie (RFY) (1995-1996) La vie politique dans la fédération serbo-monténégrine s'est focalisée en 1995 sur la situation en Bosnie-Herzégovine.

Les autorités de Belgrade ont confirmé leur volonté d'aboutir à des accords de paix en Bosnie et à une normalisation de leurs relations avec la Croatie.

Le président Slobodan Milosevic a représenté les intêrets serbes de Bosnie lors des négociations de Dayton en novembre 1995, qui ont abouti à la suspension, le 22 de ce même mois, des sanctions internationales affectant la fédération serbo-monténégrine depuis 1992. Leur suppression définitive était toutefois conditionnée à la réalisation du plan de paix en Bosnie, à la livraison au Tribunal international de La Haye du président de la République serbe de Bosnie (démissionnaire en juillet 1996), Radovan Karadzic, et du général Ratko Mladic, accusés de crimes contre l'humanité, à l'abandon de la Slavonie orientale à la Croatie, ainsi qu'à l'amélioration de la situation des minorités en Serbie, plus particulièrement des Albanais.

Après la signature des accords de paix, la fédération s'est empressée de rétablir ses relations économiques avec ses voisins balkaniques (Bulgarie, Roumanie et Macédoine qu'elle a reconnue le 8 avril 1996), ainsi qu'avec la plupart des pays d'Europe centrale et orientale.

La réinsertion du pays dans la sphère occidentale se réali-sait, en revanche, plus difficilement. En 1996, la Serbie et le Monténégro se sont retrouvés face à leurs problèmes internes évacués depuis 1991, date de la désintégration de l'ex-Yougoslavie.

En décembre 1995, une quinzaine d'organisations politiques et autres de Voïvodine ont signé une plate-forme pour l'autonomie de leur province, dénonçant l'exploitation de cette dernière par Belgrade.

Au Kosovo, les incidents ayant causé la mort d'Albanais et de Serbes (7 personnes) en avril 1996 ont ravivé les tensions dans cette province.

Les autorités serbes et les principales forces politiques albanaises ont toutefois veillé à ne pas provoquer d'escalade de la violence.

De surcroît, les relations entre Belgrade et Podgorica, la capitale du Monténégro, ont eu tendance à se détériorer, les autorités monténégrines s'estimant sous-représentées dans les structures fédérales, notamment dans le domaine de la politique étrangère.

Tout en restant prudentes, elles.... »

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