Devoir de Philosophie

Yougoslavie (RSFY) (1980-1981): La mort du maréchal Avec ses six républiques fédérées et ses deux régions autonomes, la Yougoslavie survivra-t-elle...

Extrait du document

« Yougoslavie (RSFY) (1980-1981): La mort du maréchal Avec ses six républiques fédérées et ses deux régions autonomes, la Yougoslavie survivra-t-elle à la disparition de son grand fédérateur, Josip Broz Tito? A la mort du vieux maréchal, le 4 mai 1980, la question était sur toutes les lèvres. Même si les scénarios apocalyptiques d'alors se sont révélés très exagérés, elle est toujours d'actualité.

Beaucoup plus qu'une idéologie, le titisme était un ensemble d'institutions souples, tenant la gageure de maintenir la cohésion d'un pays écartelé entre ses peuples, ses religions et ses inégalités économiques régionales.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le système yougoslave a fonctionné telle une gigantesque soupape: aux flambées centrifuges des nationalismes, il opposait la force d'une centralisation politique rigoureuse ; inversement, une gestion décentralisée permettait la survie du pouvoir fédéral, d'autant plus fragile qu'il se faisait étouffant. Ce mouvement respiratoire délicat ne dépendait pas uniquement de la forte personnalité de Josip Broz: la réussite économique de l'autogestion yougoslave était l'autre condition de son succès.

Or, dans ce domaine, le tableau s'est assombri dès la fin des années 1970 ; le plan de stabilisation, lancé en 1979, tarde à porter ses fruits ; malgré quelques résultats encourageants augmentation des exportations (+30%), de l'emploi (+3%), du produit social (+3,4%), l'année 1980 n'a pas tenu ses promesses: la hausse des prix a atteint 47%, et la baisse des salaires réels est d'environ 8%.

La dette extérieure se monte à.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓