Zaïre (Congo-Kinshasa) (1983-1984) Au Zaïre, le président Sese Seko a fait incarcérer de nouveau, le 27 mai 1982, treize parlementaires...
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Zaïre (Congo-Kinshasa) (1983-1984)
Au Zaïre, le président Sese Seko a fait incarcérer de nouveau, le 27 mai 1982,
treize parlementaires qui avaient commis le crime de créer un parti
d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
Libérés en
mai 1983, les fondateurs de l'UDPS retournaient quelques mois plus tard en
prison.
Pendant ce temps, l'opposition zaïroise s'organisait et se structurait à
l'extérieur.
Le 1er octobre 1982, MM.
Dikouda Wa Lumanyisha, représentant des
"treize", et Karl I Bond, ancien Premier ministre, avaient créé le Front
congolais pour la restauration de la démocratie (FCD).
C'est pour désarticuler
cette opposition, populaire à l'intérieur et crédible à l'extérieur, que le
maréchal Mobutu a décrété une amnistie générale le 19 mai 1983.
Ce fut peine
perdue.
Se souvenant sans doute des conditions dans lesquelles Pierre Mulélé
avait été fusillé en 1968, les opposants ne se sont pas laissé prendre au piège
et le FCD a intensifié son action de propagande.
C'est dans cette situation intérieure peu glorieuse pour le maréchal-président
qu'est intervenue au Tchad l'offensive du Gouvernement d'union nationale et de
transition (GUNT) de Goukouni Weddeye contre le pouvoir d'Hissène Habré, à l'été
1983.
Dès le 3 juillet, Mobutu dépêchait au Tchad une force de 2 700 soldats
pour soutenir Hissène Habré.
Ayant ainsi donné des gages d'"anti-kadhafisme",
Mobutu s'envolait pour Washington, où il obtint aisément non seulement la prise
en charge des frais de l'expédition zaïroise par le budget américain, mais aussi
un rééchelonnement de la....
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