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Zaïre (Congo-Kinshasa) 1984-1985 Le 12 novembre 1984, le XXe Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a admis la République...

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« Zaïre (Congo-Kinshasa) 1984-1985 Le 12 novembre 1984, le XXe Sommet de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) a admis la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme État membre, entraînant la démission du Maroc de l'organisation panafricaine.

Le Zaïre a alors été le seul pays à "suspendre" sa participation à l'OUA.

Ce geste était sans aucun doute une manifestation spectaculaire du soutien que Kinshasa apporte à la politique du roi du Maroc, Hassan II ; mais il a d'autres explications.

On se souvient qu'en 1982, le Zaïre avait renoué les relations diplomatiques avec Israël.

Non seulement l'OUA n'avait pas suivi le maréchal Mobutu dans sa démarche, mais la Banque arabe de développement avait pris des mesures de rétorsion contre le Zaïre en gelant son aide à ce pays à partir d'avril 1984.

Depuis, Kinshasa a développé une virulente campagne contre les Arabes et leur rôle "néfaste" dans l'OUA, allant jusqu'à préconiser, en juin 1984, la création d'une "Ligue des États d'Afrique noire" pour faire pendant à la "Ligue arabe". Sur le plan intérieur, l'événement majeur de l'année 1984 a été la réélection, le 29 juillet, du maréchal Mobutu Sese Seko (il a pris le pouvoir en 1965, à l'âge de 34 ans) à la présidence du Mouvement populaire de la révolution (MPR, parti unique) et à la présidence de la République pour un troisième mandat de sept ans, avec ...

99,16% des suffrages exprimés. La situation économique du Zaïre a connu une nette amélioration en 1984.

Les 19 et 20 décembre 1983, les autorités zaïroises avaient obtenu un rééchelonnement de leur dette extérieure.

Cette décision avait permis au Fonds monétaire international (FMI) de libérer 350 millions de dollars au bénéfice de ce pays. A la même époque, une réunion du "Groupe consultatif de la Banque mondiale" avait autorisé la Belgique, le Canada, l'Italie, le Japon, les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la République fédérale d'Allemagne à aider le Zaïre jusqu'à concurrence de 290 millions de dollars.

Le FMI avait tenu à ce que cette injection de capitaux frais soit accompagnée d'une série de mesures drastiques: réduction des dépenses de l'État, suppression progressive du contrôle des prix, dévaluation massive du zaïre-monnaie, chasse.... »

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