Zaïre (Congo-Kinshasa) 1989-1990 Peu après la conclusion d'un accord de confirmation en juin 1989 avec le FMI, le Zaïre a...
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Zaïre (Congo-Kinshasa) 1989-1990
Peu après la conclusion d'un accord de confirmation en juin 1989 avec le FMI, le Zaïre a bénéficié d'un
réaménagement de sa dette extérieure par le Club de Paris.
Les principaux créanciers du Zaïre ont en
effet été sensibles aux efforts de redressement engagés par le gouvernement et aux résultats
encourageants enregistrés au cours du premier semestre 1989 (stabilisation du zaïre, maîtrise de
l'inflation et des dépenses publiques, relance de la production).
En février 1990, le président Mobutu Sese
Seko a annoncé de nouvelles mesures d'austérité en réduisant de moitié les salaires et les avantages des
hauts dirigeants, révisant ainsi à la baisse le budget de l'année.
Des économies importantes doivent être
réalisées du fait de la détérioration des cours des produits d'exportation.
Les résultats des entreprises
publiques en 1989 ont été insuffisants et le pays a souffert de problèmes de transport et
d'approvisionnement en produits pétroliers.
De plus, en 1989, les principales productions ont connu une
baisse en volume: 3% pour le cuivre, 12% pour les diamants, 47% pour l'or, ainsi qu'en valeur.
Alors que plus de 400 communautés et sectes religieuses non reconnues par le gouvernement ont été
obligées de cesser leurs activités en juillet 1989, le chef de l'État, Mobutu Sese Seko, a effectué une
tournée dans le pays, au début 1990, afin d'engager un dialogue avec la population sur le
fonctionnement des institutions.
A la mi-avril, le parti unique zaïrois, le Mouvement populaire de la
révolution (MPR), devait analyser les revendications des opposants au régime "afin d'engager
uneperestroïka à la zaïroise".
Le 24 avril 1990, le président Mobutu a annoncé l'instauration d'un multipartisme à trois et la naissance
de la IIIe République avec une révision de la Constitution qui doit entrer en vigueur avant mai 1991.
Un
nouveau Premier ministre, Lunda Bululu, a été nommé le 25 avril et a formé un gouvernement de
transition plus ouvert aux milieux d'affaires et universitaires.
Le principal mouvement d'opposition, l'Union
pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Étienne Tshisekedi, pourrait être l'un des trois partis
officiels.
Le chef de l'État a annoncé, le 30 juin, que ces trois partis seraient choisis au suffrage universel
en janvier 1991.
Les grèves des enseignants et des médecins se sont poursuivies, en juin 1990, et se sont étendues
notamment....
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