Zambie (1985-1986) En Zambie, le cuivre représente toujours 90% des recettes d'exportations, mais les bénéfices, coincés entre la chute des...
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Zambie (1985-1986)
En Zambie, le cuivre représente toujours 90% des recettes d'exportations, mais
les bénéfices, coincés entre la chute des cours mondiaux et un coût
d'exploitation élevé, se sont rétrécis comme une peau de chagrin.
Le cobalt lui
non plus ne répond pas aux espoirs mis en lui.
Quant au secteur agricole,
délaissé lors de la flambée du prix du métal rouge, il s'est retrouvé
désorganisé et usé par des années de sécheresse.
Il ne couvre guère que 10% des
besoins en blé et ne peut procurer qu'à peine le maïs nécessaire à la
population.
La Zambie, qui fait déjà partie des pays les plus endettés (4,5 millions de
dollars), s'est vu imposer des mesures draconiennes pour obtenir du FMI des
nouveaux prêts.
Ainsi, en septembre 1985, le prix de la farine de maïs (base de
l'alimentation) a été augmenté de 30% ; celui de l'essence a été doublé en
octobre.
La monnaie, le kwacha, a subi une dévaluation de plus de 50%, et le
président Kenneth Kaunda a promis une série d'autres mesures dont une
réorganisation du secteur public, avec une diminution des effectifs, et une
politique d'incitation "au retour des chômeurs dans leur région natale".
Il a
par ailleurs demandé à tous ceux qui possèdent des fonds à l'étranger de les
rapatrier.
En échange....
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