Zambie (1990-1991) Après les émeutes de juin 1990, les manoeuvres dilatoires du président Kenneth Kaunda n'ont plus été suffisantes pour...
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Zambie (1990-1991)
Après les émeutes de juin 1990, les manoeuvres dilatoires du président Kenneth
Kaunda n'ont plus été suffisantes pour étouffer la dynamique lancée par divers
opposants célèbres regroupés dans le Mouvement pour la démocratie pluripartisane
(MMD) qui a finalement obtenu, en novembre 1990, la légalisation du
pluripartisme.
S'appuyant sur la notoriété de ses dirigeants (hommes d'affaires,
anciens ministres, officiers, syndicalistes) et sur la légitimité internationale
de leurs revendications (libertés publiques, remise en ordre économique,
libéralisme...), le MMD a drainé les foules dans ses meetings à travers le pays.
Même les juges de la Haute Cour lui ont donné raison; ils ont condamné le
gouvernement, en février 1991, pour entrave à la liberté constitutionnelle
d'expression.
Le débat a donc bien été public.
Il est vrai que le MMD est animé par de fortes personnalités dont la diversité a
donné au mouvement une dimension réellement nationale.
Mais elle est aussi
porteuse de rivalités personnelles, rivalités qui ont émergé lors de la
convention de mars 1991 qui a élu le leader syndical Frederick Chiluba comme
candidat aux élections présidentielles prévues pour octobre 1991.
Certains déçus
ont alors créé le Parti national pour la démocratie, qui est venu s'ajouter à
l'Alliance démocratique, au Mouvement pour la démocratisation, etc., d'autres se
ralliant au parti de K.
Kaunda, le Parti....
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