Zambie: 1993-1994 Deux années passées à la tête de l'État zambien n'ont pas suffi au président Frederick Titus Chiluba pour...
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Zambie: 1993-1994
Deux années passées à la tête de l'État zambien n'ont pas suffi au président
Frederick Titus Chiluba pour affirmer son autorité et imposer une certaine
"morale politique" à son équipe gouvernementale.
Ainsi, plusieurs membres de
l'élite au pouvoir ont-ils été accusés de corruption et de trafic de drogue.
Le
renvoi d'un certain nombre d'entre eux n'a guère convaincu l'opinion publique de
la volonté du gouvernement de s'attaquer à ces fléaux.
De ce fait, l'exécutif
s'est trouvé confronté à une crise de confiance gênant considérablement son
action politique et lui faisant perdre progressivement ses principaux soutiens.
Les syndicats ont fait montre d'un esprit particulièrement critique alors même
que le président Chiluba avait été à leur tête près de dix-sept ans.
Les
notables de la province du Nord qui ont joué un rôle décisif dans le
développement du MMD (Mouvement pour une démocratie multipartiste, au pouvoir)
ont eux-mêmes semblé de plus en plus déçus par les résultats du gouvernement.
Pour autant, l'opposition est restée faible, même dans les régions de la
périphérie comme les provinces de l'Ouest et du Nord-Ouest connaissant quelques
tensions mal contrôlées par le "Centre".
En effet, au début de l'année 1993,
plusieurs dirigeants de l'UNIP (Parti unifié de l'indépendance nationale) ont
été arrêtés après avoir été accusés de tentative de coup d'État, ce qui a
affecté la crédibilité et....
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