Zambie: 1997-1998 Le second mandat du chef de l'État Frederik Chiluba a commencé dans un concert de récriminations émanant de...
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Zambie: 1997-1998
Le second mandat du chef de l'État Frederik Chiluba a commencé dans un concert
de récriminations émanant de l'opposition.
Les moyens de pression ont pourtant
cruellement manqué au principal parti d'opposition, l'UNIP (Parti unifié pour
l'indépendance nationale), qui, après avoir boycotté les élections générales de
la fin 1996, ne disposait d'aucun siège parlementaire.
Ce parti n'a pas été
épargné par les divisions internes.
Le retour à sa tête de Kenneth Kaunda,
l'ancien président, n'a pas été jugé probant par plusieurs dirigeants.
Certains
d'entre eux ont même entamé des manœuvres de rapprochement avec le parti au
pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite), pendant que K.
Kaunda poursuivait ses activités pour discréditer le gouvernement.
Cela lui a
valu d'être mis en cause lors de la tentative avortée de coup d'État d'un
capitaine de l'armée, en octobre 1997.
L'établissement immédiat de l'état
d'urgence, qui a été maintenu jusqu'à fin avril 1998, a été l'occasion de
violentes passes d'armes entre le pouvoir et les opposants.
Ces derniers ont
accusé le gouvernement, dirigé à partir de décembre 1997 par Christen Tembo,
maître d'œuvre d'une reprise en main autoritaire, de profiter des circonstances
pour les envoyer en prison.
K.
Kaunda a ainsi été arrêté en janvier 1998.
Pourtant, dès le début de l'année 1997, le gouvernement avait préféré jouer la
carte de la prudence politique afin de préserver sa bonne image auprès des
donateurs internationaux.
Une commission permanente des droits de l'homme a
ainsi été créée en mars 1997 et la commission anticorruption s'est vue
renforcée.
Le gouvernement a sapé la stratégie des partis d'opposition qui n'ont
pu que contester systématiquement la régularité des élections.....
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