Zambie (1999-2000): L'opposition toujours persécutée La large victoire du parti au pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite), lors...
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Zambie (1999-2000): L'opposition toujours persécutée
La large victoire du parti au pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie
multipartite), lors des élections locales de décembre 1998, a contribué à
renforcer l'assise du président Frederick Chiluba.
En remportant 880 des 1 275
sièges à pourvoir, le MMD a confirmé le principal parti d'opposition, l'UNIP
(Parti de l'indépendance nationale unie) de l'ancien président Kenneth Kaunda,
dans le rôle de faire-valoir qu'il tient depuis presque une dizaine d'années.
Comme par le passé, K.
Kaunda n'a, lui, pas été épargné.
Déchu de sa
citoyenneté, il a été victime d'une tentative d'assassinat au mois d'avril.
Son
fils, Wezi Kaunda, responsable de l'UNIP à Lusaka et successeur pressenti de son
père à la tête de l'opposition, est mort à la suite d'un attentat en novembre
1999.
Malgré tout, K.
Kaunda a accepté sa nomination par l'UNIP comme candidat à
la présidentielle de 2001.
F.
Chiluba n'a constitutionnellement pas le droit de se présenter pour un
troisième mandat, mais des arguments "techniques" ont été évoqués permettant de
contourner cette impossibilité.
Le président s'est contenté de réaffirmer son
intention de ne pas "candidater", suggérant de temps à autre de possibles
successeurs : le jeune ministre des Affaires présidentielles, Éric Silwamba, ou
le président de l'Assemblée nationale, Amusaa Mwanamwambwa.
La nomination d'Edith Nawakwi, la populaire et incorruptible ministre des
Finances, au poste, moins significatif, de ministre du Travail a irrité les
Zambiens.
Présenté comme un remaniement mineur, ce choix reflétait la pression
des donateurs, mécontents des critiques formulées....
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