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Zambie (2000-2001): La succession des grands anciens À l'approche de l'élection présidentielle de 2001, fixée à la fin de l'année,...

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« Zambie (2000-2001): La succession des grands anciens À l'approche de l'élection présidentielle de 2001, fixée à la fin de l'année, la paranoïa s'est installée au sein du pouvoir.

Anoshi Chipawa, ministre des Affaires étrangères, a été destitué au mois de janvier 2000 en raison de son soutien au ministre de l'Environnement, Ben Mwila.

Ce dernier n'a jamais caché ses ambitions présidentielles et a subi le même sort au mois de juillet, pour avoir débuté la campagne électorale avant que Frederick Chiluba, le président de la République, qui ne pouvait, selon la Constitution, briguer un troisième mandat, n'en donne l'autorisation.

En novembre 2000, deux autres ministres ont dû quitter leur poste, puis, en février 2001, deux autres encore. F.

Chiluba a cependant échoué dans sa tentative de réformer la Constitution à son avantage.

La société civile, structurée autour d'organisations de juristes et d'ecclésiastiques, s'est en effet fortement mobilisée.

En février 2001, elle a publié à grand fracas la "déclaration Oasis", argumentation juridique démontrant l'impossibilité et l'iniquité de l'amendement constitutionnel souhaité par F.

Chiluba.

Ce dernier, pressé de toutes parts, a fini par abandonner et a officiellement renoncé à la présidence en mai 2001. Les opposants, même s'ils ont continué de s'insurger, ont paru démunis devant des procédés contestables.

Le parti de l'ancien président, Kenneth Kaunda, l'UNIP (Parti de l'indépendance nationale unie), a été dans l'impossibilité de présenter un candidat lors d'une élection législative partielle en raison de procédures d'inscription bouleversées au dernier moment.

Le candidat du parti au pouvoir, le MMD (Mouvement pour la démocratie multipartite), a ainsi été élu au mois de février sans opposant.

Ces multiples obstacles ont pu décourager définitivement K.

Kaunda, qui a annoncé son retrait définitif de la scène politique en avril 2000.

Le meurtre de l'un de ses fils au mois de novembre 1999 l'avait déjà profondément affecté et sa décision semblait prise depuis lors. Malimba Masheke,.... »

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