Zambie (2001-2002): Renouvellement politique de façade L'année 2001 a été marquée par les soubresauts dus à l'élection présidentielle de décembre....
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Zambie (2001-2002): Renouvellement politique de façade
L'année 2001 a été marquée par les soubresauts dus à l'élection présidentielle
de décembre.
Frederick Chiluba, président sortant et leader du MMD (Mouvement
pour la démocratie multipartite), a fini par abandonner l'idée de faire amender
la Constitution pour se présenter une troisième fois, mais a tout fait pour
contrôler sa succession.
Le nouveau chef de l'État, Levy Mwanawasa, entré en
fonctions le 2 janvier 2002, était en effet l'un de ses fidèles.
Le scrutin a
été entaché de nombreuses irrégularités et déclaré illégitime par un rapport
d'observation de l'Union européenne (février 2002).
Selon les organisations
internationales présentes, l'adversaire principal de L.
Mwanawasa, Anderson
Mazoka, candidat de l'UPND (Parti uni pour le développement national), l'aurait
emporté avec plus de 30 % des suffrages.
Or, la Cour suprême a déclaré L.
Mwanawasa vainqueur avec 29,16 % des voix contre 27,15 % à A.
Mazoka.
Les
élections législatives, qui se sont tenues en décembre 2001, ont vu la victoire
du MMD (68 sièges) devant l'UNDP (48 sièges).
À l'issue du scrutin, huit partis
se trouvaient représentés au Parlement.
F.
Chiluba était pourtant presque parvenu à ses fins, lorsqu'au mois de mars
2001 il avait reçu l'accord du MMD pour se présenter une nouvelle fois.
Cependant, dès le mois d'avril, plusieurs dirigeants du parti et huit ministres,
sous la direction du chef du gouvernement Christon Tembo, créaient un groupe
visant à contrecarrer les velléités du président sortant.
Appuyés par des
ecclésiastiques, des syndicalistes, des juristes et des membres de l'opposition,
ils ont mené un combat finalement victorieux, en dépit d'un remaniement
ministériel, début mai, qui a coûté sa place à C.
Tembo (remplacé à la tête du
gouvernement par le vice-président Enoch Kavindele).
Au cours de cette période
troublée, la police n'a pas hésité à tirer sur les participants d'un meeting de
ce groupe, tuant l'un d'entre eux, et plusieurs journalistes ont été inquiétés,
sinon emprisonnés.
F.
Chiluba s'est finalement décidé (août....
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