Zimbabwé (1987-1988) Depuis 1987, le Zimbabwé s'est engagé dans une période de réorganisation généralisée, notamment en matière constitutionnelle. Avec l'appui...
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Zimbabwé (1987-1988)
Depuis 1987, le Zimbabwé s'est engagé dans une période de réorganisation
généralisée, notamment en matière constitutionnelle.
Avec l'appui des députés de
la ZAPU (Union du peuple africain du Zimbabwé) et le ralliement de certains
parlementaires blancs à la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwé) ou à ses
thèses, le gouvernement a pu supprimer les sièges jusqu'alors réservés aux
Blancs au Parlement (septembre 1987).
Des membres nommés par chaque chambre les
ont remplacés.
Parmi ceux-ci, quinze Blancs ont obtenu le soutien de la ZANU.
L'opposition blanche de la CAZ (Alliance conservatrice du Zimbabwé) a vu
certains de ses députés rejoindre la ZANU, tandis que son chef Ian Smith
démissionnait (13 mai 1987) après avoir été exclu du Parlement pour un an.
L'ex-Premier ministre Robert Mugabe a été nommé président exécutif, charge
par le Parlement le 30 décembre 1987.
Cette mutation est intervenue peu de
après que la ZANU et la ZAPU furent parvenues - après maintes péripéties accord de fusion (22 décembre 1987), qui devrait déboucher sur la création
parti unique en trois ans.
créée
temps
à un
d'un
Cette unification s'est faite au détriment des principaux chefs des factions
régionalistes qui ont été exclus ou éloignés des postes de responsabilité (E.
Zvogbo, E.
Tekere, H.
Ushewokunze, N.
Shamuyarira).
Le grand bénéficiaire en a
été Robert Mugabe qui a associé à son gouvernement des membres de la ZAPU et
plusieurs Blancs.
La sécurité s'est dégradée au Matabeleland (massacre de missionnaires, le 26
novembre 1987) et surtout sur....
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