Zimbabwé (1992-1993) Le ralentissement de l'économie, déjà sensible dès la mi-1991 et les perspectives d'austérité contenues dans le programme d'ajustement...
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Zimbabwé (1992-1993)
Le ralentissement de l'économie, déjà sensible dès la mi-1991 et les
perspectives d'austérité contenues dans le programme d'ajustement structurel
(entré dans sa deuxième année) ont confronté le gouvernement à des choix
épineux; il s'est montré ferme face aux demandes internes et plus accommodant
devant les pressions de l'extérieur.
Cette attitude a illustré la volonté de
maintenir coûte que coûte l'efficacité d'un "État-gendarme" au moment où le
parti au pouvoir depuis 1980, la ZANU (Union nationale africaine du Zimbabwé),
se ralliait à un libéralisme économique aux accents thatchériens: relations
conflictuelles avec la confédération des syndicats, frais de scolarité rétablis
dans le primaire et quasi-disparition de l'aide médicale gratuite.
En revanche,
la réforme agraire, que le président Robert Mugabe avait promise aux paysans
sans terre, a finalement été votée dans des termes qui ont maintenu le statu quo
en faveur des grands propriétaires et rassuré les investisseurs étrangers.
La situation politique est demeurée figée malgré le regain d'activité de partis
d'opposition dont les capacités de mobilisation n'ont pas été démontrées, que ce
soit dans la rue ou par les urnes (lors des élections partielles de mai 1992).
Une bonne dizaine d'organisations ont surgi ou refait surface pour contester la
ZANU (PF-Front patriotique).
Six d'entre....
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