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A une passante, Lecture Analytique

Publié le 23/11/2018

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V1 : ville → environnement hostile → Paris car le poème se trouve dans « tableaux parisiens » V1 : « la rue assourdissante » → personnification, métonymie, métaphore V2 : énumération femme associé à la mort en « grand deuil » V2 : « majestueuse » → diérèse, impression d’étirement V2 : « longue, mince » →confusion entre la rue et la femme V3 : « une femme passa » → référence au titre V3 : « fastueuse » → luxe → parisienne élégante et sensuelle V4 : « balançant le feston » → sa robe se soulève, on voit ses chevilles V4 : allitération en [s] → S comme serpent référence « serpent qui danse » → femme sensuelle, tentatrice, mauvaise. Vers très rythmé → marche de la femme (démarche sensuelle) V5 : « agile » et « statue » → métaphore contradictoire → impossible V6/V7 : « je buvais » « dans son œil » → métaphore → il s’enivre d’elle V6 : « crispé comme un extravagant » → bizarre, gêné V8 : « douceur » « fascine » « plaisir » → chose bien alors que « tue » n’est pas bien V9 : « un éclair…puis la nuit » → femme mystérieuse qui fascine, désarroi → éblouis puis plus rien V9 : « fugitive » → référence au titre V9 : « beauté » → femme idéale, non concrète juste désigné par ce mot V9 : « - » → il s’adresse à elle mais elle ne l’entendra jamais V9/V10 : « un éclair » « beauté » « soudainement » → coup de foudre V11 : « ? » → il est désemparé, il la verra que à sa mort → ponctuation forte / forme interrogative dont atteinte d’une réponse donc espoir V11 : passage du vouvoiement au tutoiement → il s’adresse directement à elle V12 : « ! » → triple exclamation  → scande les étapes de la dégradation de tout espoir V13 : « j’ » « tu » « tu » « je » → chiasme → le rapprochement des pronoms personnelles « je » et « tu » pourrais faire croire à une possible communion entre le poète et la femme, mais le chiasme ne fait qu’insister sur la séparation des chemins de ces deux être qui se croisent V14 : « ô » x2 → sentiment plus fort lyrique Lecture analytique 1 : « A une passante » p140 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 La rue assourdissante autour de moi hurlait.Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,       Une femme passa, d'une main fastueuseSoulevant, balançant le feston et l'ourlet ;Agile et noble, avec sa jambe de statue.Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beautéDont le regard m'a fait soudainement renaître,Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

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