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ABA Noureddine : sa vie et son oeuvre

Publié le 14/11/2018

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ABA Noureddine (né en 1921). Après avoir fait des études de droit à Alger, Aba devient journaliste et suit le procès de Nuremberg, qui le marque profondément. Ayant vécu longtemps en France, il rentre, en 1977, en Algérie où il enseigne la littérature et, dès 1979, donne des conférences jusque dans les universités américaines. Cette même année, il reçoit le prix de l’Afrique méditerranéenne pour le Chant perdu au pays retrouvé et Gazelle après minuit, parus en 1978. Membre de l’académie des Sciences d’Outre-mer et du Haut Conseil de la Francophonie, il obtient, en 1985, le prix Charles Oui-mont pour l’ensemble de son œuvre, et, en 1992, le grand prix de la Francophonie de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. Toute l’œuvre d’Aba — recueils de poèmes comme la Toussaint des énigmes (1963), Gazelle au petit matin (1983), Mouette, ma mouette (1983), Et l'Algérie des rois, Sire (1992), pièces d’un théâtre militant comme Montjoie Palestine (1970), la Récréation des clowns (1980), le Dernier Jour d’un nazi (1981), l'Annonce faite à Marco (1983), l'Arbre qui cachait la mer (1992), ou des contes pour enfants —, est empreinte d’un humanisme fraternel à la hauteur des revendications de l’homme algérien d’aujourd’hui.

« ABA (Noureddine), écrivain algérien d'expression française (Sétif 1921).

Poète et dramaturge, il traite de son pays hier colonisé et en guerre {la Toussaint des énigmes, 1963 ; le Chant perdu au pays retrouvé, 1978 ; la Récréation des clowns, 1980 ; l'annonce faite à Marco, 1983), et de la Palestine occupée [Mont-joie Palestine, 1970 ; l'Aube à Jérusalem, 1978).. »

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