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Alhambra de Grenade - architecture.

Publié le 15/05/2013

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Alhambra de Grenade - architecture. 1 PRÉSENTATION Alhambra de Grenade, forteresse mauresque élevée pour l'essentiel aux XIIIe et XIVe siècles, située à Grenade, en Andalousie. Dernier bastion des souverains arabes en Espagne, l'Alhambra est également l'ultime manifestation de l'art musulman en Espagne. L'édifice arabo-andalou est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1984. 2 HISTOIRE DE L'ALHAMBRA 2.1 Le siège du gouvernement nasride La naissance et le développement du palais de l'Alhambra sont intimement liés à celle du royaume de Grenade, situé au pied de la Sierra Nevada, à la confluence du Genil et du Darro. Au XIe siècle, cette ancienne petite cité romaine devient la capitale de l'émirat ziride, l'un des royaumes de l'Espagne musulmane. En 1212, la défaite subie à Las Navas de Tolosa par la dynastie des Almohades marque le début de la reconquête chrétienne de la plus grande partie de l'Espagne (la Reconquista). À Grenade, une petite dynastie provinciale, les Nasrides, parvient à subsister en se faisant la vassale de la Castille. Fondateur de la dynastie nasride, Muhammad al-Ahmar (1237-1273) dote le dernier bastion musulman en terre d'Espagne d'une cité de gouvernement qui domine la ville. Protégée par des remparts ocres qui lui donnent son nom (Alhambra provient de l'arabe al Hamra, « la rouge «), la cité présente l'aspect d'une forteresse qui couronne la colline de la Sabika. Jusqu'à la seconde moitié du XIVe siècle, les successeurs de Muhammad al-Ahmar -- et plus particulièrement les sultans Yusuf Ier (1332- 1354) et Mohammed V (1354-1358 et 1368-1392) -- dotent la cité de constructions nouvelles : à l'intérieur, palais, bâtiments administratifs, logis, bains et mosquée forment un ensemble d'une grande richesse où se perpétuent les formules architecturales et décoratives mauresques. 2.2 L'Alhambra après la chute de Grenade Lorsque les Rois Catholiques Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille prennent Grenade en 1492, le patrimoine de l'Alhambra est conservé. À partir de 1527, leur petit-fils, l'empereur Charles Quint, fait détruire une partie des logis pour édifier un palais de style Renaissance : organisé autour d'une cour circulaire de près de 30 m de diamètre, l'édifice, confié à l'architecte espagnol Pedro Machuca, est resté inachevé. Sous le règne des Bourbons, l'Alhambra est délaissée et menacée de ruines, jusqu'à ce que débutent de grands travaux de restauration en 1862. Le palais de Charles Quint abrite aujourd'hui, au premier étage, un musée des Beaux-Arts. 3 ARCHITECTURE DE L'ALHAMBRA De l'extérieur, l'Alhambra, perchée sur le plateau de la Sabika, se présente comme un vaste enchevêtrement de murs d'argile ocre (mélangeant briques, pisé et galets) et de toitures de tuiles rouges. 3.1 Les fortifications L'Alhambra est isolée de la ville par un ensemble de fortifications, qui a probablement atteint 8 km de long. Les plus anciennes parties datent du Zirides. Au 3.2 XIVe XIe siècle, lorsque l'Alcazaba (la citadelle, située à l'extrémité du plateau) est fortifiée par la dynastie des siècle, les Nasrides renforcent l'enceinte existante de tours et la prolongent sur la totalité de la colline de la Sabika. Les édifices arabo-andalous Dans l'architecture arabo-andalouse, le patio est l'élément central : c'est autour de lui que se structure l'espace et s'organisent les bâtiments. Cette organisation se retrouve dans les différents bâtiments de l'Alhambra. À l'intérieur de l'enceinte fortifiée, la demeure s'organise autour de trois groupes de constructions indépendantes, mais complémentaires, correspondant à des périodes d'édification successives : le Mexuar, siège du gouvernement et de l'administration du royaume, centré sur le patio de Machuca ; le palais de Comares, édifié sous Yusuf Ier et organisé autour du patio des Myrtes ; le palais de los Leones, érigé sous Mohammed V et organisé autour de la célèbre cour des Lions. Une mosquée et des bains raccordent les deux derniers ensembles. 3.2.1 Le palais de Comares Dotée d'un long bassin rectangulaire dans lequel se reflètent deux gracieux portiques aux colonnes de marbre blanc, le patio des Myrtes -- qui doit son nom aux deux rangées de massifs de myrte qui bordent le bassin -- est le coeur du palais de Comares. Il dessert la cour et la salle du Mexuar (ou salle du Conseil), convertie en chapelle en 1629. Le palais de Comares est dominé par l'imposante tour de Comares, haute de 45 m et couronnée de créneaux. La salle de la Barque, pièce reliant le patio à la tour, sert d'antichambre au salon des Ambassadeurs, située dans la tour : cette dernière, pièce d'apparat décorée de calligraphies de textes coraniques, est la plus vaste salle de l'Alhambra. 3.2.2 Le palais de los Leones Le palais de los Leones est axé sur la cour des Lions parcourue par des allées d'eau en croix. Celle-ci est ornée, en son centre, d'une fontaine dont la vasque d'albâtre est soutenue par douze lions sculptés. Quatre pavillons saillants, reliés par des arcades soutenues par 124 colonnes de marbre blanc, occupent le centre de chaque façade. La cour dessert trois salles somptueuses : la salle de Abencérages, la salle des Rois et la salle des Deux Soeurs. La finesse des colonnes et la richesse de la décoration de la cour des Lions en font le joyau de l'Alhambra. 3.2.3 Les éléments de décoration Dans chacun des deux palais, les rez-de-chaussée accueillent les salles de réception tandis que les pièces d'habitations, plus intimes, occupent les étages : des baies et des galeries à arcades ouvrent les parties supérieures sur les paysages environnants. Chaque salle abrite un décor d'une grande richesse : mosaïques de faïence et azulejos, arcs à stalactites et coupoles, dentelles de stucs et mosaïques de bois peint organisées en frise ou en panneaux dessinant des motifs complexes (géométriques, floraux, frises d'arabesques, épigraphes et inscriptions cursives). 3.3 Les jardins Enfin, toujours à l'intérieur de l'enceinte s'étendaient de vastes jardins dont ne subsiste aujourd'hui que celui du Generalife, résidence de campagne des émirs de Grenade. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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« décoration de la cour des Lions en font le joyau de l’Alhambra. 3.2. 3 Les éléments de décoration Dans chacun des deux palais, les rez-de-chaussée accueillent les salles de réception tandis que les pièces d’habitations, plus intimes, occupent les étages : des baies et des galeries à arcades ouvrent les parties supérieures sur les paysages environnants. Chaque salle abrite un décor d’une grande richesse : mosaïques de faïence et azulejos, arcs à stalactites et coupoles, dentelles de stucs et mosaïques de bois peint organisées en frise ou en panneaux dessinant des motifs complexes (géométriques, floraux, frises d’arabesques, épigraphes et inscriptions cursives). 3. 3 Les jardins Enfin, toujours à l’intérieur de l’enceinte s’étendaient de vastes jardins dont ne subsiste aujourd’hui que celui du Generalife, résidence de campagne des émirs de Grenade. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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