Devoir de Philosophie

Amapá

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

1 PRÉSENTATION Amapá, État du nord du Brésil. Sa capitale est Macapá. L’État d’Amapá est limité au nord-ouest par la Guyane française, au sud-ouest et au sud-est par le Brésil (État de Pará) et au nord-est par l’océan Atlantique. 2 GÉOGRAPHIE Coupé en deux par l’Équateur, la plus grande partie de l’Amapá est située dans l’hémisphère nord. Le massif des Guyanes recouvre l’essentiel de la surface de l’État, atteignant des altitudes maximales à l’extrême ouest de son territoire. À l’est, des bas-plateaux s’étirent jusqu’aux plaines littorales, s’inondant périodiquement au moment des crues. Des forêts, des terres marécageuses et inondables ainsi que la savane couvrent une grande superficie de l’Amapá. Situé sur le bassin de l’Amazone, l’État possède un réseau hydrographique dense qui constitue aujourd’hui encore le principal moyen de transport. Sa situation géographique à l’embouchure du fleuve Amazone a été primordiale pour la région, lui permettant d’accéder à l’océan. L’Amapá est une zone typiquement équatoriale et se caractérise par un climat chaud et humide, des pluies abondantes et une saison sèche de deux mois. Macapá est la capitale de l’État ; 80 p. 100 de la population de l’Amapá vit en milieu urbain et 20 p. 100 seulement en milieu rural. 3 ÉCONOMIE Partie intégrante de la région amazonienne, l’Amapá se caractérise par l’inefficacité de ses voies de communication, sa faible densité de population, et surtout la présence d’une nature relativement peu exploitée. La plupart des initiatives sont locales et la plus grande partie de l’économie de l’État repose sur l’exploitation traditionnelle, notamment celle des sols. Ainsi l’exploitation du bois et du caoutchouc et la cueillette de la châtaigne s’effectuent de manière désordonnée et artisanale. L’agriculture reste rudimentaire et connaît un plus grand essor dans les zones plus peuplées. L’élevage extensif traditionnel se développe dans les zones non cultivées et l’élevage intensif fait parallèlement son apparition à la faveur des marchés urbains en pleine croissance, notamment à Macapá. Par ailleurs l’Amapá possède de nombreux gisements (manganèse, or, kaolin, granite) et les richesses minières sont l’une des principales ressources de l’État bien que l’exploitation aurifère centenaire soit en déclin. L’État vit également de la production d’énergie électrique. 4 HISTOIRE À l’instar du reste de la région amazonienne, la population de l’Amapá trouve ses origines dans l’expansion portugaise de la fin du xviie siècle, après la signature du traité d’Utrecht, lorsque sont expulsés les derniers étrangers et que se sont édifiés des hameaux et autres sièges de détachements militaires destinés à lutter contre les invasions. La ville de Macapá, par exemple, tire ses origines du fort de São José de Macapá, fondé en 1771 pour repousser les Français qui tentent d’agrandir les frontières de la Guyane française. Les missions religieuses contribuent également à l’apparition de petits noyaux de population. Dans les années 1940, avec la création du Territoire fédéral, la ville de Macapá commence à se développer grâce à l’installation d’infrastructures tertiaires, se hissant ainsi au rang de capitale politique et administrative. Par ailleurs, c’est en 1950, avec l’implantation de l’Industria y Comercio de Minérios S/A que l’État amorce son développement, devenant une terre d’immigration essentiellement constituée de populations issues de l’État du Pará. Les zones où se sont installées les infrastructures nécessaires à l’exploitation et au coulage du manganèse deviennent alors les principaux lieux de concentration de la population. Parallèlement se développe l’industrie agricole et l’élevage, à la faveur d’un marché de consommation local en pleine expansion. Par la suite, les activités se diversifient avec notamment la création d’usines de dérivés de bois, de production de cellulose et d’huile. L’Amapá est décrété Territoire fédéral en 1943, à l’issue du démantèlement de l’État du Pará, puis passe en 1988 au rang d’État. Superficie : 143 453 km2 ; population (2005) : 594 587 habitants.