Analyse du film La Vierge, les coptes et moi...

            La Vierge, les Coptes et moi…

   Le film La Vierge, les Coptes et moi… met en scène Namir, un jeune cinéaste qui cherche à tourner un documentaire sur les appariations de la Vierge Marie en Égypte. Suite à plusieurs enquête, il décide de visiter le village où réside sa famille natal.  Son producteur décide alors de lui coupé les fonds  et il est forcé de retourner en France. À l’aide de sa mère qui fait office de trésorière il retourne ensuite au village pour mettre en scène une apparition de la Vierge.

     Ce film consiste tout d’abord en un choc culturel. En tant que spectateur occidental mes connaissances de l’Égypte reste relativement limité, mon entré dans le monde des coptes et des musulmans ce fait donc brusquement dès l’arrivé de Namir en Égypte. L’aspect documentaire du film est bel et bien présant mais est tout de même dissimulé derrière “l’enquète” qui est l’objet du film. En effet on nous présente les paysages urbain de l’Égypte par des plans filmés au moment des déplacements et pendant les extraits d’apparition de la Vierge. Cette découverte de paysages égyptiens se poursuit avec la découverte du village rural relativement pauvre de la famille de Namir. Les nombreuses entrevues et les relations entres les personnages permettent aussi au spectateur d’avoir une meilleur compréhension de la culture égyptienne.

Une de ces relations s’avèrent à être une partie très importante de l’histoire. Je parle bien sûre de celle du fils et de la mère. Au début du film je me suis trouvé relativement sceptique quand aux intentions de la mère façe au film, je ne savais pas si elle approuvait même du travail de son fils par le fait qu’elle critique ces projets passés et celui qu’il entreprenait avec la Vierge Marie, “ C’est un film de merde”. Toutefois j’ai vite compris que la façade un peu froide de la mère cachait quand même un certain coté chalereu . En effet, elle accèpte tout de même de devenir trésorière et coordonatrice du film qu’il cherche a tourner. Ce lien particulié entre ces personnages renvoi un peu au choc culturel évoqué précedemment puisqu’il ne m’est pas familié.

    La plus grande particularité du film reste tout de même qu’à première vue il ne semble pas avoir de but. On commence par nous expliquer qu’on cherche à enqueter sur les apparitions de la Vierge Marie, on nous dit ensuite qu’on doit mettre fin à cette enquête pour des raisons budgétaire et enfin on repart en Égypte pour mettre en scène une apparition. Le fil narratif de cette histoire n’est donc pas extrèmement clair, je trouve toutefois que l’aspect documentaire sur l’Égypte et non la Vierge Marie permet de gardé le film en place et de donner une certaine satisfaction au spectateur à la fin du film. En effet je trouve que c’est plûtot la découverte de personnages et la famille de Namir qui donne un intérêt à son film. Je repense surtout à toutes les situations innatendues et comiques qui surviennent lors du tournage et de la représentation de l’apparition au village, tel simplement un des acteurs qui ne veut en faire qu’à ça tête et que Namir décide alors  de rendre muet lors du film.