Devoir de Philosophie

Andalousie

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

1 PRÉSENTATION Andalousie, en espagnol Andalucía, communauté autonome du sud de l’Espagne. Sa capitale est Séville. L’Andalousie est limitée au nord par la Castille-la-Manche et l’Estrémadure, à l’est par la communauté autonome de Murcie, au sud-est par la mer Méditerranée, au sud-ouest par l’océan Atlantique et, à l’ouest, par le Portugal. 2 GÉOGRAPHIE L’Andalousie s’étend sur trois unités naturelles. Au centre, la plaine alluviale du Guadalquivir forme une dépression sablo-marneuse, qui s’achève sur l’Atlantique par une côte sableuse et marécageuse (marismas du Guadalquivir, golfe de Cadix). Au nord, la sierra Morena constitue le rebord méridional du haut plateau central de la Meseta. C’est un massif de roches anciennes, peu accidenté et très faiblement peuplé. Au sud de la plaine du Guadalquivir, la cordillère Bétique constitue un vaste ensemble montagneux de type alpin, s’étendant du détroit de Gibraltar au cap de la Nao. Dans la partie méridionale de l’Andalousie se trouvent de hauts massifs dont la sierra de Ronda et la sierra Nevada, au sud-est de Grenade, qui culmine au mont Mulhacén à 3 477 m. Sur le littoral méridional de la région s’étendent les petites plaines côtières d’Almería et de Málaga. Les dépressions plus ou moins arides de Guadix, de Baza et de la plaine de Grenade entaillent les massifs du sud de l’Andalousie. La région est drainée par le réseau hydrographique du Guadalquivir. Celui-ci se jette dans l’océan Atlantique au nord de Cadix. À l’extrême pointe méridionale de la région se trouve le détroit de Gibraltar. Le climat est subtropical sur la côte méditerranéenne et tempéré chaud sur la côte atlantique. L’Andalousie comprend huit provinces : Almería, Cadix, Cordoue, Grenade, Huelva, Jaén, Málaga et Séville. Sa capitale est Séville. 3 ÉCONOMIE L’Andalousie est une région essentiellement rurale. Les plaines côtières et les bassins intérieurs sont irrigués et intensément cultivés (Vega de Grenade, Malaga). Les principales cultures sont l’olivier, le blé, le coton, la betterave à sucre, les agrumes, la vigne, le riz et la canne à sucre. Le centre vinicole de Jerez de la Frontera produit les vins les plus réputés d’Andalousie comme le xérès. Les marais, stériles jusqu’en 1930 et recouvrant environ 2 000 km2, sont aujourd’hui exploités grâce à la riziculture. La pêche s’est développée sur la côte atlantique, notamment à Huelva et à Algésiras. Les ressources minérales sont limitées : plomb, argent, cuivre, mercure et houille. Localisées pour l’essentiel dans les zones montagneuses, elles n’ont induit aucun développement industriel notable. Séville, la seule ville industrielle, est devenue une grande métropole du Sud. Le tourisme est en plein essor, notamment sur le littoral méditerranéen (stations balnéaires de la Costa del Sol). La région regorge de sites naturels et de villes historiques très visités. 4 HISTOIRE Les traces de présence humaine, très ancienne en Andalousie, remontent à l’époque néolithique (civilisation d’Almería) et à l’âge du bronze (civilisation d’El Argar). La région côtière, en particulier celle du bas Guadalquivir, est colonisée par les Phéniciens vers le xiie siècle av. J.-C. Ils donnent à la région le nom de « Tarsis » et établissent de nombreux comptoirs : Bartulos (aujourd’hui, Almería), Gadès (aujourd’hui Cadix), Hispalis (aujourd’hui Séville), Oruba (aujourd’hui Huelva). Les Carthaginois succèdent aux Phéniciens au vie siècle av. J.-C. et établissent leur hégémonie sur l’Andalousie. Ils en font la plus riche province de leur empire (vie siècle-iie siècle av. J.-C.). L’Andalousie est conquise par les Romains à la fin de la seconde Guerre punique. Scipion occupe Gadès en 206 av. J.-C. et fonde pour ses vétérans la colonie romaine d’Italica, près d’Hispalis. En 197 av. J.-C., l’Andalousie devient la florissante province d’Espagne bétique. Elle fournit Rome en huile, en vin et en argent (mines d’Auringis, aujourd’hui Jaén). Au début du ve siècle, l’Andalousie est envahie par les Vandales, qui lui donnent le nom de « Vandalusia ». Celui-ci se transforme au fil des siècles en « Andalousia ». Chassés par les Wisigoths qui occupent l’Andalousie dès 429, les Vandales se rendent en Afrique. En 711, le chef maure Tarik débarque avec 7 000 hommes près de la montagne qui reçoit son nom, « Djabal al-T?riq » (« Gibraltar »), et chasse les Wisigoths. Le califat de Cordoue (viiie-xe siècle), fondé en 756, connaît son apogée sous Abd al-Rahm?n III (912-961). L’Andalousie est, durant cette période, le centre des civilisations sarrasine et mauresque. Grenade, Cordoue, Séville et Jaén sont de brillants foyers de la culture islamique. Au début du xie siècle, le royaume cordouan se divise en plusieurs principautés mauresques indépendantes (Cordoue, Séville, Jaén, Grenade). Ce démembrement facilite l’œuvre de « reconquête » ou Reconquista des chrétiens. Au xiiie siècle, après la défaite de Las Navas de Tolosa (1212), les Espagnols reprennent successivement Cordoue (1236), Jaén (1246), Séville (1248), Jérez et Cadix (1250). Seul subsiste le royaume de Grenade qui connaît pendant deux siècles une éclatante civilisation. En 1492, la prise de Grenade par les Rois Catholiques, Ferdinand II d’Aragon et Isabelle Ire de Castille, chasse définitivement les Maures, et l’Andalousie est alors rattachée au royaume d’Espagne. En 1610, l’expulsion des morisques permet à l’Espagne de posséder l’ensemble des territoires andalous. Superficie : 87 599 km2 ; population (2007) : 8 059 461 habitants.

« tes.

En octobre 1977, l'opinion publique s'émeut pour ce nouveau phénomène de société.

Les 8-15 ans organisent aux Buttes Chaumont leur première manifestation.

Le but de cette action : « protester contre l'interdiction par la municipalité de prati­ quer le skate-board dans les allées des Buttes Chaumont )), Alors une question se pose.

Le skate est-il dangereux pour les piétons ? Les enquêtes révèlent que les personnes âgées en sont les premiè­ res victimes.

Ces accidents relèvent d'un manque de maîtrise des engins.

Aussi une réglementation qui donnerait une ossature et un état d'esprit à ce sport est à promouvoir.

Encore que le nœud· du problème se situe au niveau des carences en pistes.

Le jour où le skate-board ne sera plus homologué à un simple jeu mais à un sport et qu'un équipement adéquat sera implanté, le pari sera gagné.

Le skate ne sera plus dangereux.

Avant d'apporter des solu­ tions définitives les pouvoirs publics délèguent leur pouvoir de décision aux communes qui interdisent ou tolèrent à leur guise.

Le skate-board est un exercice athlétique complet.

« Il fait travailler tous les muscles et tou­ tes les articulations des pieds à la tête.

Il est propi­ ce à la coordination des gestes, au sens de l'équili­ bre, à l'adresse )).

D'autre part, une enquête menée dans les hôpitaux parisiens apportent un démenti cinglant aux propos alarmistes des détracteurs du skate-board.

« Moins d'un pour cent des accidents d'enfants répertoriés par les services médicaux sont dus au skate-board.

En aucun cas la vie de l'enfant n'a été menacée.

Les blessures (fractures du poi­ gnet ou du coude) peuvent être évitées en totalité par la prévention et un équipement rigoureux.

·celui-ci s'apparente à celui des hockeyeurs.

Les seuls traumatismes réels du skate-board sont les idées toutes faites et les affirmations gratuites dont il souffre.

Il appartient aussi aux 600 000 skaters et à leur fédération de balayer définitivement les réti­ cences de tant de gens de bonne foi mal renseignés.

La carte postale est un luxe Les collections de cartes postales qui n'attiraient, voilà quelques années, que de rares amateurs sont devenues depuis peu de temps un loisir à la mode.

Des milliers de curieux se sont pris d'une véritable passion pour les photos d'avant 1870 et pour les cartes postales d'avant 1900 ou 1914.

Le résultat a été immédiat: les greniers et les caves, les coffres et les armoires se sont vidés de trésors ignorés.

Ce qu'on aurait jeté aux ordures voilà seulement vingt ans est aujourd'hui coté dans une véritable bourse et des.

annuaires, des catalo­ gues publient chaque année les cours qui augmen­ tent régul~èrement.

Une carte postale qui valait un sou en 1900 peut atteindre ou dépasser aujourd'hui la centaine de francs.

Des vues anciennes de Paris et de la provin­ ce avec des rues populaires ou populeuses, des bou­ tiques, des commerçants à leur travail, des scènes de la vie quotidienne, l'actualité aussi comme les inondations de la Seine, le monde du spectacle encore avec ses vedettes constituent des thèmes très demandés.

La demande fait naturellement monter les prix.

Il en va de même pour les photos ; une photo originale d'Atget ou d'Arville qui posèrent leur appareil devant les monuments de la capitale et devant son petit peuple coûtent aujourd'hui entre cinq mille francs à Paris et dix mille francs à New York.

· Pourquoi cet engouement ? Au stade de la civilisation industrielle qui est le nôtre, tout ce qui appartient au passé, et au passé le plus récent, sus­ cite une nostalgie à laquelle il est difficile de résis­ ter.

Le pain est fait avec les méthodes anciennes, les confitures sont celles de grand-mère et la mode est « rétro )), Les vieux moulins à café font l'objet de collections, au même titre que les anciennes automobiles.

Tout ce qui date d'un âge remontant aux premières décennies du siècle acquiert un pres­ tige qui valorise aussi bien les boîtes de cacao que les timbres-poste.

Photos et cartes postales n'échappent pas à la règle.

Ce sont des documents qui témoignent d'une époque.

Sur celle-ci, écrivains et peintres ont laissé des œuvres qui nous rensei­ gnent précisément sur les mœurs, les conditions de vie, les modes de nos arrières-grands-parents, mais leur vision artistique ou littéraire fausse, dans une certaine mesure, la réalité.

La photo place celui qui la regarde devant la vérité.

Il est le contemporain de l'image qu'il regarde et le spectateur d'un monde dont il ne connaît, par les récits et les textes, qu'un reflet un peu pâli.

Voilà tout à coup que le Paris de Napoléon III ou de Félix Faure, la province de nos aïeux nous deviennent familiers.

Et, mieux encore, qu'ils impo­ sent leur souvenir obsédant.

C'est un monde perdu, délaissé ou oublié qu'ils ressuscitent, celui d'un temps qui, à notre idée fut heureux.

C'est ce qu'on a appelé par dérision sans doute la Belle Epoque.

Les photos et les cartes anciennes nous font péné­ trer dans un univers inconnu, imaginaire et presque utopique.

C'est comme une société irréelle.

Le rêve l'emporte.

C'est un genre de collection qui fait penser en quelque sorte à l'écologie, en ce sens que c'est aussi une façon de nier le temps présent et d'en refuser la pesanteur.

Le passé devient une espèce de refuge et ses images font appel à l'imaginaire.

On y découvre une douceur de vivre souvent inventée et une har­ monie conventionnelle.

Les photos et les cartes postales sont un peu les souvenirs d'enfance (de notre société actuelle).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles