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Anderson, Marian - musique.

Publié le 17/05/2013

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Anderson, Marian - musique. Anderson, Marian (1897-1993), cantatrice noire américaine (contralto). Née à Philadelphie, issue d'une famille pauvre, Marian Anderson grandit dans le quartier noir de sa ville natale et entre, à l'âge de 6 ans, dans le choeur d'une église baptiste. Titulaire d'un prix lors d'un concours de chant en 1923, elle ne commence véritablement sa carrière de chanteuse qu'en 1925, lorsqu'elle remporte le premier prix au concours organisé par le Philharmonic de New York au Lewisohn Stadium. Après avoir donné un récital à Carnegie Hall en 1929, elle entreprend, en 1930, une tournée européenne qui la mène à Londres, à Paris, à Vienne, à Bruxelles, à Genève et à Salzbourg, où elle connaît un succès retentissant. Elle étend ensuite ses tournées à la Suède, à la Norvège, à la Finlande et à l'Union soviétique. Son interprétation des negro spirituals est partout couronnée du même succès. De retour aux États-Unis en 1936, elle donne un nouveau récital à Carnegie Hall. En 1939, sa notoriété s'étend à l'ensemble des États-Unis, lorsqu'elle reçoit le soutien d'Eleanor Roosevelt contre les Filles de la révolution américaine qui refusent de la laisser se produire au Constitution Hall de Washington, arguant des règles de ségrégation de l'organisation. En réponse, le ministre de l'Intérieur, Harold L. Ickes, l'invite à chanter au Lincoln Memorial le dimanche de Pâques (le 9 avril 1939). Le concert, radiodiffusé, se déroule devant une foule immense. Le 7 janvier 1955, elle est la première artiste noire à se produire au Metropolitan Opera de New York. Elle y interprète le rôle d'Ulrica dans Un bal masqué de Verdi. Dès lors, honneurs et succès vont se succéder. En 1957, le président Eisenhower la nomme déléguée à l'Assemblée des Nations unies. Elle entreprend, à ce titre, une tournée de bienfaisance en Inde et en Orient. Elle reçoit aussi des diplômes honorifiques des universités de New York et de Princeton, ainsi que des médailles des gouvernements de nombreux pays. Elle reçoit l'American Freedom Medal des mains du président Johnson. En 1961, elle chante au bal d'inauguration donné en l'honneur du président Kennedy. Le 18 avril 1965, elle fait ses adieux au public newyorkais à Carnegie Hall, au terme d'une tournée triomphale. Une médaille d'or est frappée en son honneur à l'occasion de son 75e anniversaire. En 1986, Marian Anderson a reçu la National Medal of Arts. My Lord, What a Morning, son autobiographie, a été publiée en 1956. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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