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Andorre

Publié le 11/04/2013

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andorre
1 PRÉSENTATION

Andorre, en catalan Andorra, pays d’Europe de l'Ouest situé dans la partie orientale de la chaîne des Pyrénées. Sa capitale est Andorre-la-Vieille.

Andorre est bordée au nord et à l’est par la France, au sud et à l'ouest par l’Espagne. C’est l’un des plus petits pays du monde.

2 LE PAYS ET SES RESSOURCES

Andorre a une superficie de 468 km². Le territoire andorran se compose du bassin du fleuve Valira, un affluent du Sègre, qu’entourent les Pyrénées dont certains sommets atteignent 3 000 m ; le point culminant d’Andorre est la Coma Pedrosa (2 946 m). L’altitude, les contrastes morphologiques déterminent le climat qui est soumis à de fortes amplitudes thermiques. L’été, la température peut atteindre 30 °C, tandis que l’hiver elle peut descendre à - 20 °C. Les pluies sont fréquentes pendant toute l’année. La couverture végétale du pays est celle des régions de montagne. À grande altitude, on trouve une végétation de pâturages et de forêts : sapins et pins sylvestres. Les cultures occupent les fonds de vallées et les coteaux ensoleillés jusque vers 1 800 m.

L’eau, utilisée pour la production hydroélectrique, est l’une des rares ressources naturelles importantes d’Andorre. La principauté possède également de petits gisements de fer et de plomb et est riche en ardoise. Elle est en grande partie dépendante de l’importation de matières premières comme des produits alimentaires car seulement 4 p. 100 des terres sont cultivables. Andorre ne possède ni réseau ferré ni aéroport mais bénéficie, en revanche, d’un excellent réseau routier.

3 POPULATION ET SOCIÉTÉ

En 2008, Andorre compte selon les estimations 72 413 habitants et la densité de la population s’élève à environ 155 habitants au km2 ; près de 90 p. 100 de la population est citadine. Andorre est divisée en sept paroisses ou communes ; les villes importantes, en dehors d’Andorre-la-Vieille (22 035 habitants en 2004), sont Les Escaldes (13 200 habitants) et Encamp (9 700 habitants). En 1999, les Andorrans constituent 20,9 p. 100 de la population totale, les autres habitants étant en majorité espagnols (43,6 p. 100), français (6,7 p. 100) et portugais (10,6 p. 100). Selon la loi, le droit du sol est l’un des critères d’acquisition de la nationalité andorrane. Ainsi 11,9 p. 100 des jeunes mineurs nés en Andorre pourront obtenir la nationalité à leur majorité. La langue officielle est le catalan. Plus de 85 p. 100 des Andorrans sont de confession catholique romaine. La scolarité est gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans.

4 INSTITUTIONS ET VIE POLITIQUE

Depuis 1278-1288, Andorre est un pays indépendant sous la souveraineté conjointe du coprince français (aujourd’hui le président de la République française) et du coprince épiscopal, l’évêque espagnol d’Urgell. Jusqu’en 1993, les coprinces étaient représentés par le préfet des Pyrénées-Orientales et le vicaire général d’Urgell. Les coprinces nommaient également chacun un viguier chargé du maintien de l’ordre public.

Le 14 mars 1993, les Andorrans votent en faveur de la rédaction d’une nouvelle Constitution qui autorise la principauté d’Andorre à instaurer un système judiciaire indépendant, à mener sa propre politique extérieure et à adhérer aux organisations internationales. La France et l’Espagne assurent toujours la défense du pays. Les premières élections, sous l’égide de la nouvelle Constitution, ont lieu en décembre 1993. En janvier 1994, Oscar Ribas Reig devient président du premier gouvernement souverain d’Andorre. Depuis, la Principauté possède un gouvernement propre, dont le chef, le Cap de Govern (aujourd’hui Marc Forné), est nommé par les chefs de l’État (les deux coprinces), ainsi qu’un Parlement (appelé Conseil général) élu au suffrage universel direct tous les quatre ans. Dans cette Coprincipauté parlementaire, les coprinces, qui avaient jusqu’alors un pouvoir absolu (dont ils n’usaient que très rarement), ont accédé à une fonction « d’arbitres et de modérateurs du fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions « ; ils sont par ailleurs garants de la Constitution et notamment responsables de la Défense et des Affaires étrangères.

L’État d’Andorre possède sept divisions administratives, les paroisses. Chacune élit un Conseil tous les quatre ans et les sept paroisses élisent chacune quatre conseillers qui forment le Conseil général des vallées qui élit à son tour un syndic général et un sous-syndic. En 1970, les femmes ont obtenu le droit de vote. Andorre a été admise aux Nations unies en 1993 et est membre du Conseil de l’Europe.

5 ÉCONOMIE ET SOCIÉTÉ

En 1993, le revenu national atteignait 900 millions de dollars, soit un produit national brut (PNB) de 15 000 dollars par habitant, ce qui fait d’Andorre un pays très riche. Autrefois essentiellement agricole, l’économie du pays s’est progressivement concentrée sur les services et le tourisme, un facteur déterminant de la vie économique du pays (environ 8 millions de visiteurs par an) favorisé par les infrastructures d’accueil, le climat alpin et les produits détaxés. Les services financiers, rigoureusement réglementés, assurent également une véritable rente à Andorre. Ils ont été encouragés par une stricte législation sur le secret bancaire et un taux d’imposition modéré. Les Andorrans bénéficiant de l’absence d’impôts directs, la nationalité andorrane est attractive et explique que près de deux mille personnes la prennent tous les ans. Andorre a signé en 1990 un accord d’union douanière avec l’Europe. Les revenus de l’État sont constitués par les impôts indirects (droits de douane, registre des marques, taxe d’habitation ou taxe sur les véhicules). La principauté ne dispose pas de monnaie propre, mais plutôt de monnaies d’usage (peseta, franc, dollar, etc.), sauf pour son budget qui est libellé en pesetas espagnoles. Depuis le 1er janvier 1999, Andorre est rentrée de facto dans l’ère de l’euro.

6 HISTOIRE

Une tradition douteuse fait remonter à Charlemagne l’autonomie d’Andorre au IXe siècle apr. J.-C. En réalité, les grands feudataires se sont disputé les territoires sous leur juridiction sans hésiter à falsifier leurs chartes et leurs diplômes. En 1278, un évêque espagnol, l’évêque d’Urgel et un comte français, le comte de Foix, commencent à y exercer conjointement leur autorité ; c’est par l’intermédiaire du comte de Foix que les droits de la France sont transmis aux rois puis aux présidents de la République française. En 1806, Napoléon Ier réclame les droits de la France sur Andorre qui ont été interrompus par la Révolution française. Hasard historique et survivance féodale, la principauté d’Andorre n’en a pas moins réussi à devenir un État moderne.

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andorre

« Il avait enroulé son fil au tolet d'un aviron, et croisant ses bras il annonça: - Je n'essayerai plus jamais de pêcher l'après-midi.

Une fois dix heures passées, c'est fini.

Il ne mord plus, le gredin,il fait la sieste au soleil. Le bonhomme regardait la mer autour de lui avec un air satisfait de propriétaire. C'était un ancien bijoutier parisien qu'un amour immodéré de la navigation et de la pêche avait arraché au comptoirdès qu'il eut assez d'aisance pour vivre modestement de ses rentes. Il se retira donc au Havre, acheta une barque et devint matelot amateur.

Ses deux fils, Pierre et Jean, restèrent àParis pour continuer leurs études et vinrent en congé de temps en temps partager les plaisirs de leur père.commentaire du texte: Introduction: Écrire une seule ligne à l'été 1887, Pierre et Jean est une ½uvre naturaliste (ou réaliste-psychologique) de Guy deMaupassant.

Cet extrait fait référence à une expédition de pêche impliquant la famille Roland, bourgeois parisien quis'est installé au Havre, et de Mme Rosémilly, veuve d'un capitaine mort à la mer et à proximité de Roland.

C'est surle bateau Pearl, père de Roland, les personnages passent parler une mêlée après-midi ordinaire calme et petite.Maupassant voit l'opportunité dans ce cadre agréable avec souplesse à introduire un nouveau monde pour lelecteur.

Comment est-il? Nous examinons d'abord le texte d'information ainsi que le dynamisme qui caractérise avantd'envisager des indices qui annoncent le résultat de l'intrigue. I) Le texte informatif: L'incipit de Pierre et Jean ne peut être assimilée à une exposition de théâtre. 1) Le cadre spatio-temporel: Le cadre spatio-temporel est décrit progressivement, de petits boutons.

Le champ lexical de la mer et la pêche,présente dans tout le texte, nous permet de comprendre qu'il s'agit d'une expédition de pêche en mer.

Donc, noustrouvons le premier paragraphe les mots «eau» «ligne» et «mer» sera repris plus tard dans l'extrait.

Le décor estesquissé, couper à la chasse.

Il est fait mention de "large horizon de falaises et de mer» qui évalue à peu près lepaysage.

L'indication sur la ville du Havre permet d'ancrage géographique précis, il s'agit d'un souci de réalisme del'auteur qui souhaite se livrer fiction sur la réalité et de créer l'illusion de la réalité pour le lecteur.

Lorsque cela estindiqué, quant à lui, sont peu nombreux.

Que M.

Roland, qui, dans sa réponse, dit que c'est l'après-midi et il a été«dix heures».

Ces indications ne permettent pas au lecteur d'identifier que très relative, mais il ne peut pas nuire àcette activité de pêche n'a pas besoin d'identifier et, depuis Pierre et Jean sont en vacances Havre, on peutsupposer que le temps a cessé d'être un sujet de préoccupation. 2) L'activité exercée: L'activité de pêche se réunit la famille et de Madame Roland Rosémilly en un seul endroit, ce qui en fait le principalobjet.

Néanmoins, compte tenu de tous les participants, nous notons qu'il n'est pratiquée que par les hommes, MmeRoland et Mme Rosémilly rester à l'écart », à l'arrière." Cette activité apparaît comme distinctif.

La pêche sembleavoir connu un certain succès, comme en témoigne la réponse de M.

Roland "Il ne mord pas." Mais cet échec neremet pas en question la passion du père: ainsi le narrateur, à travers la perspective de celui-ci, se plaît à décrireun poisson mourant presque de la poésie par les expressions «battait même vaguement", "son Sticky Sweet desécailles et des nageoires soulevées »et« efforts impuissants et mous.

" Cette description est en contradiction avecla réalité sans attrait de la scène.

Notez aussi l'utilisation de la métaphore du «flux de bêtes de l'argent" qui reflètela passion de M.

Roland pour la pêche.

Enfin, l'oxymore de l '«odeur des ondes sonores" reflète l'attitude de M.Roland en tant que ville ancienne à la simplicité de la nature. 3) L'apparition des caractères: Les personnages, facilement identifiables à apparaître progressivement.

Roland est le premier à comparaître.

Cetteapparition est marquée par l'exclamation «Damn!" Cette information immédiatement sur le caractère soudain etimprévisible du personnage.

Cette dernière est définie par ses nom, prénom "Gérôme" et son statut de chef defamille avec le titre de "père Roland" attribué par le narrateur.

En outre, il est fait mention de son «furieux».L'adjectif ", a déclaré l'intensité de l'irritation et fournit des informations sur la nature de ses relations avec lesautres personnages.

Roland apparaît irréfléchi et maladroit dans ses propos.

Alors, il tire parti de la« femme », enparticulier à Mme Rosémilly la fabrication des panneaux trop tard et peu de temps après, il s'est excusé, qui sontégalement manqué.

D'autre part, elle utilise un langage très bien, comme en témoigne son exclamation "Damn! »Et«Ouf! Et le fait que le narrateur est désigné par le terme «homme» contribue également à discréditer vis-à-vis de safamille mais aussi pour le lecteur.

Tout au long du texte, la passion de M.

Roland pour la pêche est révélé.

À cetégard, on peut noter la langue de référence "Je pense que plus de poissons." Cet "amour excessif de la navigation"et a poussé à passer son entreprise comme un joaillier à Paris et s'installe au Havre.

Le cadre apparaît ainsi Marine. »

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