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anesthésie - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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anesthésie - Mécedine. 1 PRÉSENTATION anesthésie, perte des sensations, en particulier de la douleur, et, dans certains cas, de la conscience. Elle peut être générale, affecter le corps entier et la conscience, ou être locale, et affecter des zones limitées du corps. L'anesthésie peut résulter d'une lésions des nerfs ou des centres nerveux due à une maladie ou à une blessure, ou être provoquée intentionnellement par l'administration de produits pour prévenir ou soulager la douleur. 2 HISTOIRE DE L'ANESTHÉSIE L'opium et le chanvre furent les premiers agents anesthésiques utilisés dans l'Antiquité. Ils étaient absorbés par ingestion d'une décoction ou par inhalation de la fumée qu'ils dégagent en brûlant. Le protoxyde d'azote, découvert par le chimiste britannique Humphry Davy vers 1800, ne fut utilisé en anesthésie qu'en 1844 par le dentiste américain Horace Wells. En 1842, un chirurgien américain, Crawford Long, utilisa avec succès l'éther éthylique en anesthésie générale au cours de ses opérations. Cependant, il ne publia pas ses résultats et cette découverte fut attribuée au dentiste américain William Morton, qui, en 1846, en fit publiquement la démonstration lors d'une extraction dentaire. En 1847, un médecin britannique, James Simpson, découvrit les propriétés anesthésiantes du chloroforme. Depuis, de nombreux anesthésiques ont été découverts. L'éther et le chloroforme ont été presque totalement abandonnés en raison de leurs effets secondaires et de leur inflammabilité. Certains produits anesthésiants calment le système nerveux central (barbituriques, halothane), alors que d'autres entraînent une amnésie (protoxyde d'azote, enflurane). 3 ANESTHÉSIE GÉNÉRALE L'anesthésie chirurgicale est une anesthésie générale accompagnée d'une paralysie musculaire. Elle était obtenue avec des anesthésiques sous forme de gaz ou de liquide volatil (cyclopropane, protoxyde d'azote, halothane et enflurane). Le produit anesthésiant, généralement associé à de l'oxygène, était soit inhalé, soit administré dans la trachée au moyen d'un tube. L'anesthésie moderne combine presque toujours plusieurs agents. Avant l'administration des anesthésiques par inhalation, l'anesthésiste injecte par voie intraveineuse un barbiturique à action rapide, comme le pentobarbital ou pentothal sodique, ou un anxiolytique comme le diazepam, afin que le patient soit inconscient. Un analgésique narcotique comme la mépéridine ou le fentanyl peut être utilisé en complément. Afin de réduire les quantités d'anesthésiques par inhalation, des produits spécifiques paralysant les muscles sont généralement administrés (tubocurarine, gallamine et succinylcholine). Typiquement, l'anesthésie est une association de narcotique, de barbiturique, de produit paralysant et de protoxyde d'azote. L'anesthésie chirurgicale doit durer pendant toute l'opération, mais une anesthésie prolongée peut être fatale, car elle paralyse l'appareil respiratoire puis le coeur. L'équilibre est maintenu par un contrôle constant de l'état du patient et par l'augmentation ou la diminution de la posologie en fonction des besoins. 4 ANESTHÉSIE LOCALE Certaines interventions chirurgicales ne nécessitent pas une insensibilisation et peuvent être pratiquées avec un anesthésique local, qui bloque temporairement la conduction nerveuse. L'anesthésie locale est provoquée par l'injection dans le tissu concerné d'un alcaloïde naturel en solution tel que la cocaïne, le plus ancien de tous les anesthésiques locaux, ou d'un agent synthétique comme la procaïne ou la lidocaïne. L'anesthésie tronculaire est une anesthésie locale beaucoup plus étendue. Elle est obtenue par l'injection d'un agent anesthésiant dans la partie de la moelle épinière proche du champ opératoire. La principale anesthésie tronculaire est probablement la péridurale, provoquée en injectant un anesthésique dans le canal rachidien. Une anesthésie locale douce, pour des soins dentaires ou dans des interventions mineures, peut être obtenue en engourdissant les tissus par le froid, soit en appliquant de la glace, soit en vaporisant un liquide volatil comme le chlorure éthylique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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