Angeles, Victoria de los - musique.

Angeles, Victoria de los - musique. 1 PRÉSENTATION Angeles, Victoria de los (1923-2005), soprano espagnole. 2 PLUS D'UN DEMI-SIÈCLE DE CARRIÈRE Victoria de los Angeles Célèbre dans le monde entier pour la flexibilité de sa voix et sa grande maîtrise technique, la soprano espagnole Victoria de los Angeles s'illustra dans des rôles d'opéra aussi divers que celui de Mimi dans la Bohème de Puccini ou celui d'Elsa dans Lohengrin de Wagner. Globe Photos, Inc. Née à Barcelone, Victoria López Cima, dite Victoria de los Angeles, y mène au conservatoire des études rapides auprès de Dolorès Frau (obtenant tous ses diplômes en trois ans). Dès 1944, elle débute en concert dans sa ville natale, et en 1945 sur la scène du Liceo, comme comtesse Almaviva des Noces de Figaro. Premier prix au Concours international de Genève en 1947, elle est rapidement sollicitée sur un plan international, débutant en 1950 au Covent Garden de Londres (Mimi de la Bohème), à la Scala de Milan (rôle-titre d'Ariane à Naxos), ainsi qu'à Paris comme Marguerite de Faust, rôle qu'elle reprend, après une triomphale tournée sud-américaine, en 1951, au Metropolitan Opera de New York. Sa carrière culmine dans les années cinquante et soixante. Ses apparitions scéniques se font par la suite plus rares, au profit d'une intense activité de concerts, d'oratorios (Atlantida de Manuel de Falla en 1991 encore à Barcelone) et de récitals. 3 UN ÉCLECTISME ASSUMÉ Fidèle à l'éclectisme du répertoire de ses débuts, elle refuse de se spécialiser, chantant Mozart (la Comtesse Almaviva, Donna Anna), Verdi (la Traviata, Desdemona d'Otello, Amelia de Simon Boccanegra), Puccini (Mimi de la Bohème, Cio Cio San dans Madame Butterfly, Suor Angelica), et même Wagner (Eva des Maîtres chanteurs et, surtout, une fameuse Élisabeth de Tannhäuser à Bayreuth même, en 1961). Si le répertoire vériste (Santuzza de Cavalleria rusticana) et baroque (la Didon de Purcell) n'est sollicité que marginalement, le répertoire français tient quant à lui une place importante, avec, outre Faust, Manon et Werther (Charlotte) de Massenet, la Mélisande de Debussy, et Carmen, enregistrée dès 1959 bien que, sur scène (en 1979 au New York City Opera), ce soit le rôle de Micaela qu'elle ait interprétée. Cette souplesse stylistique et linguistique se retrouve dans son aisance à chanter le lied, présent dès son premier concert, et la mélodie française, sans compter les mélodies espagnoles, avec un talent particulier pour les chants populaires. 4 NATUREL, SIMPLICITÉ ET ÉMOTION Victoria de los Angeles donne toujours à l'auditeur le sentiment de chanter avec naturel, d'une voix au timbre limpide et lumineux mais au médium assez charnu, qui se projette aisément, même sur des orchestres chargés, sans perdre cette fragilité qui contribue à rendre immédiatement touchantes les héroïnes qu'elle incarne. Artiste à la fois humble face à la musique et d'un grand rayonnement personnel, elle s'épanouit tout naturellement dans le contact direct avec le public du récital. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.