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Anthologie poétique l'humour du XVIIe au XXe siècle

Publié le 27/11/2013

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Anthologie Poétique L'humour dans la poésie Cette anthologie poétique fait un tour dans le monde contemporain. Avec les 9 poèmes choisis, à savoir « La besace » et « Les deux amis » de Jean de la Fontaine, « Epigramme contre Jean Fréron » de Voltaire, « La galant tireur » de Baudelaire, « Le hareng saur » d'Apollinaire, « Le couplet du boucher » de Desnos, « Le cageot » de Ponge et « La môme néant » de Tardieu, cette anthologie se base sur l'humour poétique dans des périodes différentes. Une anthologie est un recueil de morceaux choisis, en prose ou en vers, ces différents extraits partageant de mêmes caractéristiques : thèmes, genre, style, langue, origine géographique de leurs auteurs, etc. Un exemple ancien est l'Anthologie grecque. Dans la Fable de La Fontaine, « La besace », ont retrouve des animaux personnifiés, l'utilisation du discours direct principalement ainsi que l'utilisation d'une ponctuation expressive. Cette mise en forme de la Fable permet de faire passer avec légèreté la morale à laquelle veut aboutir Jean de La Fontaine. L'anthologie est organisé de façon à ce que les poèmes soit classé selon leur période (allant du XVIIe au XXe siècle), et par ordre de préférence. XVIIe Siècle Jupiter dit un jour : "Que tout ce qui respire S'en vienne comparaître aux pieds de ma grandeur : Si dans son composé quelqu'un trouve à redire, Il peut le déclarer sans peur ; Je mettrai remède à la chose. Venez, Singe ; parlez le premier, et pour cause. Voyez ces animaux, faites comparaison De leurs beautés avec les vôtres. Etes-vous satisfait? - Moi ? dit-il, pourquoi non ? N'ai-je pas quatre pieds aussi bien que les autres ? Mon portrait jusqu'ici ne m'a rien reproché ; Mais pour mon frère l'Ours, on ne l'a qu'ébauché : Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre. " L'Ours venant là-dessus, on crut qu'il s'allait plaindre. Tant s'en faut : de sa forme il se loua très fort Glosa sur l'Eléphant, dit qu'on pourrait encor Ajouter à sa queue, ôter à ses oreilles ; Que c'était une masse informe et sans beauté. L'Eléphant étant écouté, Tout sage qu'il était, dit des choses pareilles. Il jugea qu'à son appétit Dame Baleine était trop grosse. Dame Fourmi trouva le Ciron trop petit, Se croyant, pour elle, un colosse. Jupin les renvoya s'étant censurés tous, Du reste, contents d'eux ; mais parmi les plus fous Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes, Lynx envers nos pareils, et Taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes : On se voit d'un autre oeil qu'on ne voit son prochain. Le Fabricateur souverain Nous créa Besaciers tous de même manière, Tant ceux du temps passé que du temps d'aujourd'hui : Il fit pour nos défauts la poche de derrière, Et celle de devant pour les défauts d'autrui. Jean de la Fontaine, une des figures les plus célèbres de l'histoire, est particulièrement connu pour les nombreuses fables qu'il a composées. Par ses fables, il tente de nous faire passer une morale, le plus souvent par le biais d'animaux personnifier. Sa fable La besace n'est pas la plus connu des fables qu'il à écrit. Dans cette fable, la morale porte sur un thème souvent étudier par les philosophe : l'amour propre. Cette fable se porte également sur l'humour, notamment lors de l'intervention d'autres animaux tel que l'éléphant, la baleine, la fourmis, etc? Le rôle le plus important dans cette fable de Jean de La Fontaine reste Jupiter, qui est, dans la mythologie romaine, considéré comme le dieu des dieux. Dans la fable, on le nomme « Le Fabricateur souverain » De plus, La Fontaine parle de Jupiter sous plusieurs nom. Le premier, Jupiter, convoque « tout ce qui respire », c'est-à-dire tout ce qu'il a créer. Dans la deuxième partie du texte, il porte le nom de « Jupin », puis enfin « Le Fabricateur souverain ». J'ai choisis cette fable, humoristique, est très peu étudier alors qu'elle pourrait être étudié facilement. Deux vrais amis vivaient au Monomotapa : L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre : Les amis de ce pays-là Valent bien dit-on ceux du nôtre. Une nuit que chacun s'occupait au sommeil, Et mettait à profit l'absence du Soleil, Un de nos deux Amis sort du lit en alarme : Il court chez son intime, éveille les valets : Morphée avait touché le seuil de ce palais. L'Ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme ; Vient trouver l'autre, et dit : Il vous arrive peu De courir quand on dort ; vous me paraissiez homme À mieux user du temps destiné pour le somme : N'auriez-vous point perdu tout votre argent au jeu ? En voici. S'il vous est venu quelque querelle, J'ai mon épée, allons. Vous ennuyez-vous point De coucher toujours seul ? Une esclave assez belle Était à mes côtés : voulez-vous qu'on l'appelle ? - Non, dit l'ami, ce n'est ni l'un ni l'autre point : Je vous rends grâce de ce zèle. Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ; J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. Qui d'eux aimait le mieux, que t'en semble, Lecteur ? Cette difficulté vaut bien qu'on la propose. Qu'un ami véritable est une douce chose. Il cherche vos besoins au fond de votre c?ur ; Il vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même. Un songe, un rien, tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime. Cette fable est issue de second recueil des Fables, lequel recueil contient des sujets plus variés et des fables plus complexes et des critiques plus « élaborées ». Cette fable est construite selon la manière « classique » chez La Fontaine avec des octosyllabes et des alexandrins. Dans cette fable, on retrouve une amitié véritable, du fait des adjectifs « vrai » et « véritable », mais est également réciproque. J'ai choisis cette fable d'une part pour son côté humoristique (Tout est parfait, sauf lorsque ca ne l'est pas), mais aussi pour son rythme vif, qui fait penser à une véritable scène de théâtre entre 2 amis. XVIIIe Siècle L'autre jour au fond d'un vallon Un serpent piqua Jean Fréron, Que pensez-vous qu'il arriva ? Ce fut le serpent qui creva. Epigramme contre Jean Fréron est un épigramme (Poème satirique de quelques vers) écrit par Voltaire, publié en 1762 dans « épigramme imitée de l'anthologie ». Il est composé en strophe (une seule), d'octosyllabes, avec des rimes suivies (AABB). J'ai choisis se poème car il démontre toute « l'efficacité » de la poésie pour dénoncé des personnes. Là, en seulement 4 vers, Voltaire dénonce de manière indirect Jean Fréron, qui est l'un des « ennemies » des philosophes des lumières. XIXe Siècle Comme la voiture traversait le bois, il la fit arrêter dans le voisinage d'un tir, disant qu'il lui serait agréable de tirer quelques balles pour tuer le Temps. Tuer ce monstre-là, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun? - Et il offrit galamment la main à sa chère, délicieuse et exécrable femme, à cette mystérieuse femme à laquelle il doit tant de plaisirs, tant de douleurs, et peut-être aussi une grande partie de son génie. Plusieurs balles frappèrent loin du but proposé l'une d'elles s'enfonça même dans le plafond; et comme la charmante créature riait follement, se moquant de la maladresse de son époux, celui-ci se tourna brusquement vers elle, et lui dit: "Observez cette poupée, là-bas, à droite, qui porte le nez en l'air et qui a la mine si hautaine. Eh bien! cher ange, je me figure que c'est vous." Et il ferma les yeux et il lâcha la détente. La poupée fut nettement décapitée. Alors s'inclinant vers sa chère, sa délicieuse, son exécrable femme, son inévitable et impitoyable Muse, et lui baisant respectueusement la main, il ajouta: "Ah! mon cher ange, combien je vous remercie de mon adresse!" « Le Galant Tireur » est un poème de Charles Baudelaire, publié en 1869, dans Le Spleen de Paris ou Petits Poèmes en prose. C'est un poème en prose, sans rime. On pourrait le confondre avec un extrait de roman. Ce poème est l'un des plus humoristique de cette anthologie, car c'est le poème tout entier qui repose sur l'humour. Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu, Contre le mur une échelle - haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec. Il vient, tenant dans ses mains - sales, sales, sales, Un marteau lourd, un grand clou - pointu, pointu, pointu, Un peloton de ficelle - gros, gros, gros. Alors il monte à l'échelle - haute, haute, haute, Et plante le clou pointu - toc, toc, toc, Tout en haut du grand mur blanc - nu, nu, nu. Il laisse aller le marteau - qui tombe, qui tombe, qui tombe, Attache au clou la ficelle - longue, longue, longue, Et, au bout, le hareng saur - sec, sec, sec. Il redescend de l'échelle - haute, haute, haute, L'emporte avec le marteau - lourd, lourd, lourd, Et puis, il s'en va ailleurs - loin, loin, loin. Et, depuis, le hareng saur - sec, sec, sec, Au bout de cette ficelle - longue, longue, longue, Très lentement se balance - toujours, toujours, toujours. J'ai composé cette histoire - simple, simple, simple, Pour mettre en fureur les gens - graves, graves, graves, Et amuser les enfants - petits, petits, petits. « Le Hareng saur » est un poème de Charles Cros, publié en 1873 dans Le Coffret de santal. Charles Cros, écrivain et savant, inventa le télégraphe, la photographie en couleu, le phonographe, sans en tirer le moindre succès. L'humour de ce poème repose sur les répétitions présentes à chaque fins de vers. Il est composé de 7 strophes de 3 vers. XXe Siècle Incertitude, ô mes délices Vous et moi nous nous en allons Comme s'en vont les écrevisses, À reculons, à reculons. « L'Ecrevisse » est un poème de Guillaume Apollinaire, publié en 1911 dans Bestiaire ou Cortège d'Orphée, recueilli dans ?uvres poétiques. Il est composé d'une seul strophe de 4 octosyllabes, avec des rimes croisées (ABAB). Ce poème est écrit en même temps que plusieurs autres poèmes ayant des nom d'animaux (ex : « Le Chat », « Le Serpent », etc?) dans le but de décrire avec une personnification les accompagnons du Cortège d'Orphée (héros de la mythologie grecque, fils du roi de Thrace ?agre et de la muse Calliope.). Quoi qu'a dit ? - A dit rin. Quoi qu'a fait ? - A fait rin. A quoi qu'a pense ? - A pense à rin. Pourquoi qu'a dit rin ? Pourquoi qu'a fait rin ? Pourquoi qu'a pense à rin ? - A' xiste pas. « La Môme néant » est un poème publié en 1951 dans Monsieur Monsieur et écrit par Jean Tardieu. Il a la forme d'un dialogue entre 2 personnes, à priori des personnes ne connaissant pas, ou mal la langue française, du fait du langage. La belle, si tu veux, je ferai ton lit Dans le décor sanglant de ma boutique. Mes couteaux seront les miroirs magiques Où le jour se lève, éclate et pâlit. Je ferai ton lit creux et chaud Dans le ventre ouvert d'une génisse Et, quand tu dormiras, pour qu'il te rajeunisse Je veillerai sur lui comme un bourreau sur l'échafaud. « Couplet du boucher » de Robert Desnos à été publié en 1943, dans Etat de veille, recueillit dans Destinée arbitraire. Ce poème est composé d'une seule strophe de 8 vers, et à des rimes embrassées (ABBA). A mi-chemin de la cage au cachot la langue française a cageot, simple caissette à claire-voie vouée au transport de ces fruits qui de la moindre suffocation font à coup sûr une maladie. Agencé de façon qu'au terme de son usage il puisse être brisé sans effort, il ne sert pas deux fois. Ainsi dure-t-il moins encore que les denrées fondantes ou nuageuses qu'il enferme. A tous les coins de rues qui aboutissent aux halles, il luit alors de l'éclat sans vanité du bois blanc. Tout neuf encore, et légèrement ahuri d'être dans une pose maladroite à la voirie jeté sans retour, cet objet est en somme des plus sympathiques - sur le sort duquel il convient toutefois de ne s'appesantir longuement. « Le cageot » de Francis Ponge est un poème en prose, extrait du recueil Le Parti pris des choses, publié en 1942. Il est composé de 3 paragraphes, chacun commençant par la lettre A (À, Agencé, À). De plus, son titre, pourrait nous faire pensé à une définition dans le dictionnaire. Table des matières : Préface ????????????????????????????????? 2 XVIIe ?????????????????????????????????? 3 « La besace », Jean de La Fontaine ??..????????..??????. 4 « Les deux amis », Jean de La Fontaine ??...??????..??????. 6 XVIIIe ?????????????????????????????????.. 8 « Epigramme contre Jean Fréron », Voltaire ?????????????? 9 XIXe ?????????????????????????????????... 10 « Le galant tireur », Charles Baudelaire ???????????????.. 12 « Le Hareng saur », Charles Cros ?????????????????? 14 XXe ?????????????????????????????????? 16 « L'écrevisse », Guillaume Apollinaire ????????????????. 17 « La Môme néant », Jean Tardieu ???...................................................... 19 « Le couplet du boucher », Robert Desnos ??????????????. 21 « Le cageot », Francis Ponge ???????????????????? 23 Table des Matières ???????????????????????????.. 25

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