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antifongiques - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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antifongiques - Mécedine. 1 PRÉSENTATION antifongiques, médicaments utilisés pour lutter contre les mycoses et candidoses, infections dues à des champignons microscopiques. Ces dernières ont fortement progressé au cours des dernières années. Cette évolution s'explique notamment par l'utilisation accrue de médicaments tels que les antibiotiques, les corticoïdes ou les immunodépresseurs -- la prescription des antibiotiques, en inhibant la prolifération bactérienne, facilite la croissance d'autres micro-organismes ; quant aux corticoïdes et aux immunodépresseurs, ils contribuent à l'affaiblissement de l'organisme et de la réponse immunitaire, ce qui augmente le risque que surviennent ces infections dites opportunistes. L'évolution des mycoses est également due à l'importation de mycoses exotiques liée aux déplacements touristiques et aux mouvements de population. En fonction de la localisation et de la gravité de la mycose, on utilise des antifongiques à usage local sous forme de poudre, crème ou gel, ou des antifongiques à usage systémique sous forme de comprimés, d'ovules ou de perfusions intraveineuses (en milieu hospitalier exclusivement). L'action des antifongiques est soit fongistatique (le champignon ne se développe pas), soit fongicide (le champignon est tué). Les médicaments antifongiques sont essentiellement groupés en trois grandes classes : les dérivés azolés, les dérivés polyènes et les antifongiques divers. 2 LES DÉRIVÉS AZOLÉS La classe des dérivés azolés agit en inhibant la synthèse d'un composé majeur de la membrane des cellules du champignon. Les premiers dérivés employés ne convenaient que pour un usage local, car ils étaient assez mal tolérés, mais l'apparition sur le marché de dérivés tels que le miconazole ou le kétoconazole ou, plus récemment le fluconazole, a permis un usage systémique. Les effets indésirables que ces produits peuvent éventuellement entraîner sont surtout d'ordre digestif. 3 LES DÉRIVÉS POLYÈNES La classe des dérivés polyènes comprend l'amphotéricine B et la nystatine, qui sont des molécules d'origine bactérienne. Elles ont une action fongicide et tuent le champignon par formation de « trous « dans la membrane cytoplasmique. Avec certaines précautions d'emploi, l'amphotéricine B reste l'antifongique de référence dans le traitement des mycoses profondes. Elle est surtout utilisée par voie intraveineuse, et ses effets indésirables disparaissent progressivement chez la plupart des patients. 4 LES ANTIFONGIQUES DIVERS Parmi ces substances diverses, citons la griséofulvine, molécule fongistatique provenant de moisissures. Elle agit contre les dermatophytes (voir mycose) vraisemblablement en empêchant leur division cellulaire. Elle est utilisée par voie orale sous forme de comprimés, bien qu'elle soit souvent dirigée contre les mycoses de la peau et des ongles. Les effets indésirables sont habituellement transitoires et modérés. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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