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argile - géologie et géophysique.

Publié le 23/04/2013

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argile - géologie et géophysique. 1 PRÉSENTATION argile, roche plastique, imperméable et résistante quand elle est imbibée d'eau, qui durcit à la cuisson de façon irréversible. Les argiles, souvent employées dans l'industrie, constituent un groupe d'aluminosilicates hydratés formés par l'altération de roches feldspathiques comme le granite. 2 CARACTÉRISTIQUES Les grains individuels des minéraux argileux sont de taille microscopique et semblables à des plaquettes. Cette structure en feuillets, dont la surface est bien plus importante que l'épaisseur, leur permet d'absorber de grandes quantités d'eau par adhésion, ce qui leur donne leur plasticité et fait gonfler certaines variétés. Ce feuilletage, qui présente de très nombreuses variantes selon le mode d'empilement des plaquettes élémentaires, est le principal critère de distinction de nombreuses variétés minérales : la kaolinite, l'illite, la montmorillonite, la smectite, le chlorite, les interstratifiés, la glauconite, etc. Le degré de plasticité des argiles varie : mélangées à de l'eau, elles se prêtent plus ou moins bien au moulage ou au façonnage. L'argile ordinaire est un mélange de kaolin, ou argile à porcelaine (argile hydratée), et de la poudre fine provenant de certains minéraux feldspathiques anhydres (sans eau) non décomposés. 3 PRINCIPALES VARIÉTÉS Considérées du point de vue de leur usage, les variétés d'argiles et de roches argileuses les plus courantes sont les argiles à porcelaine, ou kaolin ; la terre de pipe, similaire au kaolin, mais qui contient un pourcentage plus élevé de silice ; l'argile de poterie (voir Céramique), qui n'est pas aussi pure que la terre de pipe ; l'argile de sculpture ou de modelage, une argile de poterie plus fine, parfois mélangée à du sable fin ; l'argile à briques, un mélange d'argile, de sable et de fer ; l'argile réfractaire, contenant peu ou pas de calcaire, de terre alcaline ou de fer (qui tiennent lieu de fondant) et donc non fusible et résistant aux températures élevées ; l'argile schisteuse ; la terre de moulage (terre glaise) et les marnes, qui renferment plus de 35 p. 100 de calcaire. 4 ORIGINE ET FORMATION La majeure partie des argiles est d'origine sédimentaire. Ces roches résultent de la décomposition de roches silicatées (gneiss, granites, schistes, laves), qui constituent les neuf dixièmes de l'écorce terrestre. Soumises aux intempéries et notamment à l'action de l'eau et du gaz carbonique, ces roches silicatées s'altèrent et se désintègrent. Les différents éléments sont ensuite pris en charge (sous forme de vases et de limons), et transportés par les cours d'eau jusqu'aux zones de sédimentation (lits de rivières, lacs, mers, grands fonds océaniques). La transformation effective des vases en argiles se fait par compaction, déperdition de l'eau de constitution et augmentation de la densité : c'est la diagenèse. Avec l'augmentation de la pression et de la température, les argiles peuvent être transformées en schistes argileux. Enfin, l'enfouissement vers les grandes profondeurs amène la disparition des argiles en feldspaths et en silicates. Les couches argileuses imbibées d'eau sont imperméables : elles font obstacle à l'infiltration de l'eau et permettent la formation de nappes phréatiques ; elles peuvent également interrompre la remontée du pétrole vers la surface et favoriser sa concentration dans des « pièges «. Enfin, la structure en feuillets et la plasticité des argiles peuvent, dans certaines conditions, être la cause de glissements de terrain. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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