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Assaph de Tibériade

Publié le 22/02/2012

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Au VIe siècle, Assaph de Tibériade, tente dans ses traités de s'écarter de ces préoccupations abstraites. Bien qu'il le contredise quelquefois, il est imprégné de galénisme, assure que le sang circule, distingue les artères qui battent des veines immobiles et, contrairement au Talmud, fixe le siège principal du sang dans le coeur et non dans le foie. La variété de ses intérêts conduit Assaph à écrire un traité consacré au poul et aux urines, un ouvrage thérapeutique destiné aux pauvres, un autre décrivant les maladies de la digestion, mais on ne peut le considérer comme le découvreur de la circulation sanguine. Sans oser l'exprimer ouvertement pour ne pas heurter sans doute ses coreligionnaires, il met l'accent sur un dilemme fondamental de l'histoire de la pensée humaine: peut-on considérer comme vérité absolue l'enseignement des textes sacrés, et en même temps, examiner rationnellement les manifestations de la nature et les activités du corps humain ?

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