Devoir de Philosophie

Assommons les pauvres

Publié le 12/03/2011

Extrait du document

Introduction

 

  • Poème est un texte narratif qui nous donne une leçon (enseignement) Apologue

 

à Baudelaire met en confrontation un homme et un mendiant, et cela image un enseignement.

 

  • Texte écrit à la 1ère personne du singulier (je)

 

  • On peut séparer le texte en quatre parties :

 

1)    Situation initiale (Début …du grand air et des rafraîchissant)  

2)    élément perturbateur (Comme j’allais entrer … mûrir les raisins)

3)    Développement du récit (En même temps … rendu l’orgueil et la vie)

4)    Situation finale  (Alors je lui fis … fin) à morale de l’histoire

 

Partie 1 : Situation initiale

 

Après une quizaine de jours ou l’homme est resté enfermé dans sa chambre, lisant des livres (datant de 16-17 ans) qui parle que l’on peut faire que des personne qui deviennent heureuses, sages, riches en 24h (Socialisme)

 

Toutes ces choses illusoires (irréalisables), l’homme les à digéré.

 

Donc à Toutes ces lectures l’assoiffent et il sent le besoin de sortir. Il se rend donc à un cabaret, un mendiant est à l’entrée.

 

 

Partie 2 : Élément perturbateur

 

Baudelaire décrit une situation, il met en place l’action

 

« Comme j’allais entrer dans un cabaret, un mendiant me tendit son chapeau avec un de ces regards inoubliables  qui culbuteraient les trônes, si l’esprit remuait la matière, et si l’œil d’un magnétiseur faisait mûrir les raisins »

 

Il introduit directement la situation initiale (il va au cabaret) et son élément perturbateur (le mendiant)

 

ü  Comme oppose l’entrée de l’homme dans un cabaret à l’action du mendiant 

 

ü  ces regards inoubliables : Baudelaire rend les regards incrédibles (on n’y croit pas)

 

à il nous montre combien le regard peut avoir un impact sur notre esprit alors que ce sont des regards insignifiants.

=> L’homme le voit donc comme pitoyable, cela ne le touche pas.

 

ü  Il ne sont pas sur le même pied d’égalité : Question argent

 

 

Partie 3 : Développement du récit, conséquences de l’élément perturbateur

 

Elle est à l’origine d’une réflexion par chuchotements de sa voix (sa conscience)

 

            à Conscience qu’il nomme Bon démon à Socrate lui aussi, avait un « Bon Démon »

 

Socrate : Philosophe de la Grèce antique (enseigne gratuitement contrairement aux sophistes qui font payés)

 

 

 

Il compare ensuite son « Bon démon » à celui de Socrate

 

Il dit que son démon est plus combatif, virulent que celui de Socrate, c’est un « démon d’action et de combat ».

 

Le sien est donc « mieux » que celui de Socrate

 

  • Le troisième verbe est à chaque fois une action plus forte que la précèdentes :

 

Socrate : défendre, avertir, empêcher

Narrateur : conseiller, suggérer, persuader

 

 

Sa conscience lui dit :

« Celui-là seul est l’égal d’un autre, qui le prouve, et celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir. »

 

  • Thèse du texte principale : liberté et égalité se conquièrent : Il faut les mériter.

 

Or, le fait demandé l’aumône sous-entend que le mendiant se considère comme son égal: il faut qu’il le prouve.

 

 

 

« Immédiatement je sautai sur mon mendiant. »

 

L’homme se lance sur le mendiant qui vise à la frapper et le blesser.

 

  • On remarque la faiblesse du mendiant : « vieillard » et par l’inaction de celui-ci

 

Puis il se livre a nous en nous expliquant qu’il a vérifié les alentours avant et recommence à la frapper.

 

  • On souligne ici encore la faiblesse du mendiant : « sexagénaire »

 

Ensuite Baudelaire fait une métaphore pour définir la manière dont il frappe l’homme avec la branche : « des cuisiniers qui veulent attendrir un beefteack »

 

 

 

 

« Tout à coup – ô miracle ! ô jouissance du philosophe qui vérifie l’excellence de sa théorie » = Jouissance

 

L’homme s’exclame et crie au miracle car il aperçoit le mendiant se relever 

 

Retournement de situation

 

  • Il dévalorise le mendiant : « antique carcasse », « machine si singulièrement détraquée »

 

Mais ces expressions contrastent/opposent avec les actions qu’il effectue.

 

  • « se redresser avec énergie », l’homme s’étonne «  une énergie que je n’aurais jamais soupçonnée »

 

 

« Avec un regard de haine qui me parût de bon augure »

 

L’utilisation de l’italique souligne son ironie (comme si on mettait des guillemets)

 

  • Il souhaite une réaction de la part du mendiant mais il redoute à la fois les dégâts physiques.

 

Puis le mendiant se jette sur l’homme et il y a une similitude avec ce que ce dernier à fait avant : « me pocha les yeux », « me cassa quatre dents », « avec la même branche d’arbre… »

 

à Le tout est doubler «  me pocha les yeux : je lui bouchai un œil / quatre dents : alors qu’il s’en fait casser 2)

 

à Cela peut paraître irréaliste le fait qu’il arrive à retrouver la force de frapper !

 

 

« Par mon énergique médication je lui avais donc rendu l’orgueil et la vie » 

 

L’homme tire une conclusion dans laquelle il dit que grâce à  son « combat », il a fait renaître le mendiant. Il souligne l’efficacité de son « combat ». Et que s’il la fait réagir c’est pour son « bien »

 

Sans son attaque, le mendiant aurait continué dans sa condition à il l’a fait réagir (médication)

 

à Cette renaissance est liée à la maltraitance qu’il a subit

 

 

Partie 4: Situation finale

 

« Je considérais la discussion comme finie »

 

Il utilise le mot discussion pour un affrontement physique.

 

 

Il se parle pour la première fois

Il dit : « Monsieur, vous êtes mon égal ! Veuillez me faire l’honneur de partager avec moi ma bourse … »

Il considère cette fois qu’ils sont en égalité totale, il le respecte, utilise des formules de politesses tels que « veuillez me faire l’honneur »

 

 

On retrouve la thèse principale : liberté et égalité se méritent

 

  • Le mendiant s’est battu pour son égalité maintenant reconnue à cela le rend libre et il gagne la bourse et le respect de l’homme

 

On passe donc de deux personnes qui ne se trouvent pas sur le même pied d’égalité et qui en ressortent sur le même.

 

 

Pour terminer l’homme averti le mendiant et le conseille. Celui-ci jure d’y obéir.

 

  • L’homme transmet son savoir.

 

 

 

« … et souvenez-vous si vous êtes réellement philanthrope, qu’il faut appliquer à tous vos confrères, quand ils vous demanderont l’aumône, la théorie que j’ai eu la douleur d’essayer sur votre dos.»

 

Il explique qu’aimer c’est avant tout aider autrui à se libérer de sa condition et à lui donner une chance de nous égaler en se dépassant afin d’instaurer un respect mutuel et justifié.

 

Baudelaire sous-entend que donner de l’argent aux mendiants c’est avant tout une manière de les confronter dans leur inégalité, dans leur condition.

à Cela ne les aide surtout pas

 

  • Il vaut mieux les forcer de réagir que les laisser continuer ainsi.

 

Liens utiles