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Asturies

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Asturies, en espagnol Principado de Asturias, communauté autonome du nord-ouest de l'Espagne. Sa capitale est Oviedo. Située au bord de l'océan Atlantique, sur la Costa Verde, la province des Asturies s'étend sur le versant septentrional des monts Cantabriques. Elle est bordée à l’est par la Cantabrie, au sud par la Castille et León, et à l’ouest par la Galice. 2 ÉCONOMIE Le sous-sol, dont on extrait du fer et de la houille, constitue le principal atout des Asturies. Le bassin du Nervión, situé non loin de Gijón, fournit ainsi les deux tiers du charbon extrait dans l'ensemble de la péninsule Ibérique. L'industrie sidérurgique est très développée dans la région de Gijón, à Avilés, Mieres et Moreda. D'autres industries, liées à l'exploitation houillère (céramique, verrerie), se sont également implantées près de Gijón. La région, qui bénéficie d'un climat océanique humide, tire par ailleurs une partie de ses ressources de ses vastes prairies, cultivées ou plantées — pour la plupart — de pommiers à cidre. Les petits villages côtiers vivent de la pêche, et l'élevage fait également partie des secteurs économiques importants de la région. 3 HISTOIRE Avant la conquête romaine, dès le paléolithique, les Asturies étaient peuplées de tribus montagnardes d'origine celte, les Astures. D'étonnantes peintures rupestres (Peña de Candamo) témoignent de leur mode de vie, fondé sur l'agriculture et l'élevage. Conquises par les troupes d'Auguste, en 29 av. J.-C., les Asturies furent la dernière région de la péninsule à tomber sous la coupe de l'Empire romain. Elles restèrent d'ailleurs longtemps à l'écart de la romanisation et de la christianisation. La région servit ensuite de refuge aux Wisigoths, dont le roi était Pélage, et qui combattaient l'invasion musulmane. Les Asturies jouèrent un rôle capital dans la Reconquista (Reconquête), période fondamentale de l'histoire espagnole, caractérisée par la lutte des royaumes chrétiens d'Espagne et de Portugal pour chasser les Maures de la péninsule Ibérique. La victoire remportée à Covadonga, vers 722, par Pelayo, fut un symbole de cette époque. Sous le règne d'Alphonse II (791-842), les liens avec l'Europe chrétienne se développèrent, renforcés encore par le début du culte de saint Jacques, à Compostelle, dans la province voisine de Galice. Ce fut également une période de croissance démographique. Sous Alphonse III le Grand (838-910), le royaume s'agrandit en englobant la Galice et le León. Le royaume des Asturies devint alors le royaume de León et s'unit à la Castille en 1230. À partir de 1390, sous l'impulsion d'Henri III, roi de Castille, les héritiers de la couronne d'Espagne prirent le titre de prince des Asturies. Les volontés d'indépendance s'exacerbèrent au cours des siècles et les Asturies furent parmi les premières régions à résister aux troupes de Napoléon. En 1809, les Français en furent expulsés. Au XIXe siècle, l'industrialisation rapide des Asturies en fit une région essentiellement ouvrière, rapidement gagnée aux idées socialistes. En 1934, le gouvernement dut envoyer la légion pour mettre fin à la révolution des Asturies, menée par différents partis de gauche alliés aux syndicats. Un autre soulèvement se déroula deux ans plus tard. Mais, les nationalistes de Franco s'emparèrent des Asturies en 1937. Un projet d'autonomie de la région fut adopté en 1981 par le Congrès des députés espagnols. Superficie : 10 604 km2 ; population (2007) : 1 074 862 habitants.

« Rite 179 à tort selon certains auteurs, les rites de conlr6le (les recettes magiques) et les rites commémoratlfa, qui consistent à jouer les mythes.

Chez les peuples sans écriture, ainsi que l'a observé Lucien Lévy-Bruhl, la frontière n'est pas établie clairement entre le plan de la ~ et celui du rHI.

5 ·De nombreux rituels, en particulier ceux qui accom­ pagnent les c6rémonles d'Initiation, sont à la fois la représentation d'un récit (vie des ancêtres, origine du monde, etc.) et une opération de consécration ou de puri­ fication.

Geza Rohelm (1891-1953) décrit ainsi, etiez les Pltchentara d'Australie, une représentation en vingt-cinq actes, étalée sur une semaine, de l'origine de la tribu : le rituel permet à un groupe de jeunes gens de changer de classe d'Ige.

6 'L'étude de Jean Cazeneuve, • Sociologie du rHe » (1971), souligne les nombreuses complications qui sont indispensables à l'efficacité du rituel.

Combinant presque toujours i'accomplissernent de geetea précis.

la récitation de fonnules henn6tlquea.

l'usage d'objets ou d'Instruments conaacréa, le rite se déroute en outre dans des conditionS de temps et de lieu clétermln6eL Cette recherche sys­ tématique de ·la précision ne doit pas être interprétée comme un goOt du • bizarre ..

, ni comme un moyen pour le sorcier d'expliquer les échecs éventuels par une mau­ vaise exécution du rite.

La minutie vise plutôt à 6vlter toute variation dans l'opération .: la fixité est une garantie de succès.

C'est d'ailleurs cette stabtlité qui fait du rite un document ethnographique Irremplaçable • ..,.

Voir aussi : Initiation, Magie, Religion.. »

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