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Bartoli, Cecilia - musique.

Publié le 17/05/2013

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Bartoli, Cecilia - musique. 1 PRÉSENTATION Bartoli, Cecilia (1966- ), mezzo-soprano italienne. 2 UN TALENT PRÉCOCE Née à Rome, Cecilia Bartoli est la fille de chanteurs. Aussi son premier professeur de chant a-t-il été sa propre mère, Silvana Bartoli-Bazzoni, membre des choeurs de l'académie Sainte-Cécile de Rome. À neuf ans, elle interprète déjà le rôle du berger dans Tosca. Étudiante à l'académie Sainte-Cécile, elle gagne le concours de chant de la RAI et attire l'attention des mélomanes lors de la retransmission d'un hommage à Maria Callas, organisé par l'Opéra de Paris. C'est au Teatro Filarmonico de Vérone qu'elle fait ses débuts sur scène, en 1987. Elle est dès lors très vite sollicitée tant à Rome qu'à Berlin, Cologne, Nantes, Schwetzingen ou Zurich, pour les rôles de Rosine (le Barbier de Séville) ou de Chérubin (les Noces de Figaro) -- dernier rôle qu'elle interprète à l'Opéra de Paris à partir de 1990 -- et pour lesquels elle est régulièrement comparée par la critique musicale à la légendaire Teresa Berganza. 3 UNE PERSONNALITÉ AFFIRMÉE Le succès n'empêche pas Cecilia Bartoli de poursuivre assidûment le travail de sa voix. Elle parvient ainsi à mieux affirmer l'originalité de son identité vocale, caractérisée par une grande aisance dans les aigus, une étonnante clarté du timbre, une large tessiture et une souplesse qui lui permet d'évoluer aux confins des registres de mezzo et de soprano. Elle excelle dans le rôle d'Angelina de Cenerentola (dès 1992 à Bologne) de Rossini. C'est d'ailleurs pour rendre un hommage tout particulier à la première épouse de Rossini (la soprano Isabella Colbran) qu'elle enregistre l'un de ses disques. Dans Mozart, et plus particulièrement Così fan tutte, elle est plus souvent Despina que Dorabella, et c'est la première qu'elle choisit pour ses débuts au Metropolitan de New York en 1996. Elle est aussi Zerline (Don Giovanni) au Festival de Salzbourg en 1994, Suzanne (les Noces de Figaro) à Zurich puis à New York en 1998 et Elvire (Don Giovanni) à Zurich en 1999. Dans le répertoire opératique mozartien, elle enregistre aussi des rôles pour castrats : Cecilio dans Lucio Silla, Sesto dans la Clémence de Titus, Sifare dans Mithridate. Attirée par les oeuvres rares, elle interprète Euridice dans l'Anima del Filosofo de Haydn (qu'elle enregistre, en même temps que le rôle très aigu de Genio, à Vienne en 1995), Nina pazza per amore de Giovanni Paisiello et Armida dans l'opéra éponyme de Haydn à Zurich en 1998. Elle montre par ailleurs un intérêt croissant pour le répertoire baroque (notamment les partitions pour instruments anciens) : Orlando furioso de Vivaldi ou, plus récemment, les airs italiens de l'Allemand Gluck (Gluck Italian Arias, 2001), dont les livrets ont été écrits par le poète Pierre Métastase. 4 UN ART DE LA DICTION Dans le registre pathétique comme dans le tragi-comique, Cecilia Bartoli fait preuve non seulement d'une électrisante virtuosité, mais aussi d'une grande expressivité, qui s'appuie sur un authentique art de la diction. Par-delà l'impressionnante médiatisation de sa carrière, le succès de Cecilia Bartoli tient tout autant à la spontanéité de son charme qu'à l'évident bonheur de chanter qu'elle manifeste (particulièrement à l'occasion de ses récitals, où elle excelle) ou à la singularité de son répertoire. La perpétuelle fraîcheur de son talent tient sans doute au fait qu'elle limite sciemment le nombre de ses prestations à une cinquantaine par an. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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