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Bastié, Maryse Bastié, Maryse (1898-1952), aviatrice française détentrice de nombreux records internationaux.

Publié le 15/04/2013

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Bastié, Maryse Bastié, Maryse (1898-1952), aviatrice française détentrice de nombreux records internationaux. Née à Limoges dans une famille démunie, Marie-Louise Bombec, dite Maryse Bastié, est orpheline de père en 1908. Ce deuil l'oblige à entrer en apprentissage dans une fabrique de chaussures. Rien ne prédestinait donc Maryse Bastié à devenir pionnière de l'aviation, elle qui, enfant, rêvait de devenir marin. Tout se décide lors de la Première Guerre mondiale quand l'ouvrière Maryse Bastié devient marraine de guerre d'un jeune pilote, Louis Bastié ; fascinée par l'homme et son avion, elle l'épouse en 1918 et le couple s'installe à Bordeaux. Chaperonnée par son mari, elle obtient son brevet le 29 septembre 1925. Une semaine plus tard, elle signe son premier exploit : à bord d'un Caudron G3, elle passe sous le pont transbordeur de la Garonne. En 1926, à la mort de son mari, Maryse Bastié emménage à Paris. En 1929, grâce à l'appui du motoriste Salmson et de la firme Caudron, elle revient à l'aviation et le 20 avril de la même année, bat le record national d'endurance : 10 heures et 30 minutes de vol continu sur un Caudron 109. Toutefois, Maryse Bastié n'est pas seule à voler ; ses principales rivales, Elinor Smith, Joan Batten ou Adrienne Bolland font également tomber les records et repoussent les limites de l'endurance. Le 2 septembre 1930, à l'aéroport du Bourget, au prix de grandes souffrances, elle reprend possession de son record d'endurance : 37 h 55 min de vol. Le 28 juin 1931, elle pulvérise le record mondial de distance (2 976 km) au cours d'un raid Paris-Nijni-Novgorod. En 1936, elle améliore d'une heure le record de Joan Batten sur le parcours de l'Atlantique sud (Dakar-Natal). Après la Seconde Guerre mondiale, son état de santé l'empêche de continuer à voler ; c'est pourtant dans un accident d'avion qu'elle trouve la mort le 6 juillet 1952 à la fête aérienne de Lyon, à bord d'un prototype piloté par Georges Penninckx.

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