Berganza, Teresa - musique.

Berganza, Teresa - musique. 1 PRÉSENTATION Teresa Berganza B. Rheims/Sygma - musique. Berganza, Teresa (1935- ), mezzo-soprano espagnole. 2 LA RÉVÉLATION DU FESTIVAL D'AIX-EN-PROVENCE 1957 Née à Madrid, Teresa Vargas, dite Teresa Berganza, étudie au conservatoire de sa ville natale ; d'abord le piano, l'orgue, l'harmonie, puis le chant sous la direction de Lola Rodriguez Aragon (elle-même élève d'Elisabeth Schumann). À partir de 1955, elle donne des concerts, chante dans quelques zarzuelas et à la radio (notamment à la RAI en 1957). Remarquée par Gabriel Dussurget, elle fait ses débuts sur scène dans le rôle de Dorabella (Così fan tutte) au festival international d'art lyrique d'Aixen-Provence 1957. L'année suivante, elle commence une brillante carrière internationale dans le rôle d'Isolier (le Comte Ory de Rossini) à la Scala de Milan, de Cherubino (les Noces de Figaro) à Glyndebourne, de Rosina (le Barbier de Séville) à Aixen-Provence, et, à Dallas, d'Isabella (l'Italienne à Alger) et de Néris (Médée de Cherubini), aux côtés de Maria Callas. 3 MOZART ET ROSSINI D'ABORD Pendant près de vingt ans, sa carrière repose essentiellement sur trois rôles mozartiens (Dorabella, Cherubino, et, en 1969, Sesto de la Clémence de Titus, si l'on excepte l'unique Zerlina du Don Giovanni filmé par Joseph Losey), et sur trois rôles rossiniens (Rosina, Angelina de Cenerentola et Isabella). S'y ajoutent des rôles baroques plus occasionnels (la Didon de Purcell, Ottavia dans le Couronnement de Poppée, le rôle-titre de l'Orontea de Cesti), et une unique Mignon dans l'opéra d'Ambroise Thomas (Miami, 1967). L'année 1977, où elle se décide à interpréter Carmen à Édimbourg, est un tournant dans sa carrière et dans sa vie. Au festival d'Aix-en-Provence 1978, elle interprète Ruggerio dans Alcina de Haendel (elle avait déjà enregistré ce rôle en 1958) et, en 1979, elle aborde le rôle de Charlotte de Werther à Zurich. Souvent insatisfaite des conditions de production, elle espace peu à peu ses apparitions, et annule assez fréquemment des représentations, se concentrant de plus en plus sur les récitals. Elle aborde cependant le rôle-titre de Rinaldo de Haendel en 1991 (Lisbonne et Madrid) et chante encore Carmen à Séville en 1992. 4 UNE MUSICALITÉ EXEMPLAIRE La voix de contraltino de ses débuts, fine, aux aigus brillants, et d'une pureté instrumentale dans le timbre et dans l'impeccable vocalisation, a laissé place peu à peu à une voix plus sombre, à l'aigu moins aisé, mais aussi à une musicalité moins sage et dramatiquement plus affirmée, quoique toujours exemplaire et ennemie des effets faciles. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.