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Bernanos - les Grands cimetières sous la lune

Publié le 01/01/2013

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Cet extrait provient de l'oeuvre nommée Les Grands Cimetières sous la lune écrit par Georges Bernanos en 1938. Ce dernier fut le témoin en Espagne des crimes auxquels se livrent les milices francistes. Il décide dans son oeuvre de relater les faits qu'il a vus en Espagne. Dans cet extrait, l'auteur dénonce l'indifférence des pays européens face aux massacres en Espagne et n'hésite pas à critiquer violement les responsables de ce massacre. Est-ce que les faits relatés par l'auteur sont réels où ont-ils été exagérés/amplifiés pour choquer le lecteur ? Pour cela, nous allons tout d'abord étudier la dénonciation de l'auteur qui est assez violente pour nous étudierons comment Bernanos critique la guerre. Une dénonciation violente L'implication de l'auteur o l.1 Majuscule à « Tragédie « + utilisation dès le début du texte : montre dès le début de l'aspect tragique de la scène au lecteur, personnification de la tragédie o Emploi du mot « hélas « l.5 : peine pour le lecteur + désespoir de l'auteur o « Sacrifice est vain « l.21 : augmente l'aspect tragique et a pour but de toucher sentimentalement le lecteur. o Pronom « on « : implique le lecteur et l'auteur Une attaque directe envers la religion o l.25 la patrie est caractérisée comme une « idée sainte « et un peu plus loin la patrie est critiquée « au nom de la patrie, semé la move « l.26 : l'auteur critique de la patrie qu'il définit comme une idée de la religion. o emploi péjoratif du nom commun « cléricaux « l.35 qui représente les partisans du clergé : l'auteur vise l'église o « pauvres diables « ref à l'enfer qui est mis dans la même phrase que cléricaux : montre que les deux vont bien ensemble, Bernanos critique les religieux. L'aspect tragique très présent o l.1 Emploi du mot « toutes « : Exagération de l'auteur o « Sincèrement « l.7 L'auteur nous donne son avis avec « je pense «. o Emploi du pronom « je « : nous montre que l'auteur est très présent dans le texte et qu'il s'implique beaucoup. o «  A votre santé « l.36 : intervention ironique de l'auteur. Accentuation sur la présence de l'auteur (antithèse) o « Je regrette d'appeler « l.11 : point de vue de l'auteur o l.3 à 4 insistance de la tragédie : fatalité et impossibilité + tournure infinitive qui témoigne d'une sénilité + rappelle de la maladie o Abondance des erreurs : effet de tragédie La critique de la guerre Mise en avant de l'horreur o La 1ere phrase est courte et directe : elle a pour but de choquer le lecteur o Personnification de l' « erreur « avec le verbe « mourir « l.2 : augmente l'horreur de la guerre o Vocabulaire de la maladie avec : septicémie, convulsion, morve et typhus l.25 : choque le lecteur o Emploi des mots « charnier « et « cloaques « l.11 et l.9 : met en évidence un lieu digne des enfers o l.1 à 3 champs lexicaux de la mort Des hommes submergés par le malheur o Enumération l.13 «  des hommes vivants souffrent, luttent et meurent « : met en avant l'envie des hommes pour s'en sortir mais ils n'y arrivent pas.. o l.21 « Qu'importe les hommes « : mise en évidence de l'incapacité des hommes à faire face à la guerre. o Emploi du nom commun « malheureux « l.33 pour caractériser les hommes : accentuation du malheur des hommes o Comparaison à une bougie : caractère éphémère évoquant la brièveté de la mort et ref à cette dernière par la couleur + ref à la flamme de guerre o « Aucun « l.7 qui crée une insistance sur l'absence d'espoir : les hommes ne sont plus des individus, ils sont confondu dans la masse. Une Europe indifférente o L'auteur critique ouvertement l'Europe l.2 en l'appelant telle quelle. o Personnification de l'auteur qui « achève « l.2 : augmentation de l'horreur + critique de l'Europe o Une image de l'Europe pessimiste basée sur l'horreur avec « elle essaie de dégorger [...] convulsions « l.2 à 3 : l'Europe est mal vue par l'auteur Pour conclure, Bernanos relate dans son oeuvre ce qu'il a vu en Espagne mais donne aussi son point de vue et n'hésite pas à critiquer ouvertement la guerre, la religion, ou encore l'Europe. De plus, il n'hésite pas à augmenter certains faits pour augmenter l'aspect dramatique de la scène ainsi que son aspect horrifique ? Nous sommes maintenant amenés à nous demander si l'oeuvre de Bernanos a inciter d'autres à critiquer la guerre à travers leurs oeuvres.

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