Beyrouth.
Publié le 17/04/2013
Extrait du document
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Proche-Orient.
Le développement économique concerne en premier lieu les activités tertiaires, la finance et le négoce, qui s’accordent le mieux avec la vocationinternationale de Beyrouth et la présence de la main-d’œuvre la mieux formée du Proche-Orient.
En 1920, Beyrouth devient la capitale du Grand Liban, placé sous mandat français jusqu’en 1943.
Au cours de ces vingt-trois années, l’architecture européenne s’impose, demême que la tenue vestimentaire occidentale et la pratique de la langue française par les Beyrouthins, notamment les chrétiens.
L’expansion économique s’accélère aprèsl’indépendance libanaise.
Elle profite toutefois davantage aux grandes familles de l’Est qu’aux populations musulmanes de l’Ouest et surtout du Sud.
Le déséquilibre économique, démographique, mais également politique, entre les différentes communautés contribue à l’éclatement de la guerre du Liban.
Beyrouth voits’affronter les communautés religieuses, les partis et les milices locaux, mais aussi les armées syrienne et israélienne.
Une force multinationale, regroupant Américains,Français et Italiens, stationne également dans la ville.
Le conflit coupe Beyrouth en deux, mais déchire aussi les différents quartiers.
Au-delà de la division entre Beyrouth-Ouest et Beyrouth-Est, la ville et sa périphérie, où se trouvent les camps palestiniens, sont la proie de différentes factions : les sunnites, les chiites, les druzes, lesPalestiniens, les maronites, qui contrôlent chacun une portion de territoire, à l’intérieur de la ville.
De nombreux Libanais fuient la capitale qui cesse d’être alimentée en eauet en électricité.
En 1982, l’armée israélienne assiège les combattants palestiniens dans Beyrouth-Ouest.
Elle laisse se perpétrer les massacres par les Phalanges chrétiennes de milliers decivils palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila.
Les combattants de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) sont évacués par une force multinationale, quiquitte le pays en 1984, après les attentats de l’année précédente contre les quartiers généraux américain et français.
En 1987, alors que l’armée israélienne s’est retirée de Beyrouth et ne se maintient plus que dans le sud du pays, les forces syriennes, présentes depuis 1976 au Liban,entrent à leur tour dans Beyrouth-Ouest où s’affrontent les milices musulmanes.
Les combats entre factions rivales se poursuivent jusqu’à la signature, en 1989, desaccords de Taëf, qui rééquilibrent les pouvoirs constitutionnels et consacrent la tutelle syrienne sur le Liban.
La guerre ne prend véritablement fin qu’en 1990 avec la victoire des forces syriennes sur les troupes chrétiennes du général Michel Aoun.
Aujourd’hui, Beyrouth est l’objetd’un projet ambitieux, et parfois contesté, de reconstruction.
Population (2003) : 1 792 000 habitants..
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