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Bibliographie de IONESCO

Publié le 15/12/2010

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Présentation des œuvres importantes de Ionesco dans l’ordre chronologique.

La Cantatrice chauve est la première pièce de théâtre d’Eugène Ionesco. Mise en scène par Nicolas Bataille, la première eut lieu le 11 mai 1950 au théâtre des Noctambules. Elle fut publiée pour la première fois le 4 septembre 1952 par le Collège de 'Pataphysique.

La Leçon est une pièce de théâtre en un acte. Écrite en juin 1950, la première représentation a lieu le 20 février 1951 au Théâtre de Poche Montparnasse, dirigé alors par France Guy, dans une mise en scène de Marcel Cuvelier. La mise en scène de la création est toujours représentée (avec celle de La Cantatrice chauve) auThéâtre de la Huchette.

Les Chaises est une pièce de théâtre en un acte écrite en 1951, créée au Théâtre Lancry le 22 avril 1952, et publiée en1954. Les Chaises est l'une des pièces les plus connues d'Eugène Ionesco. Elle est en effet assez représentative des principaux aspects de son théâtre, de ses trouvailles.

Amédée ou Comment s'en débarrasser est une pièce en trois actes créée à Paris, au Théâtre de Babylone, le 14 avril 1954.

L'Impromptu de l'Alma est une pièce de théâtre en un acte écrite en 1955 et représentée pour la première fois le 20 février 1956 au Studio des Champs-Élysées, dans une mise en scène de Maurice Jacquemont.

Rhinocéros  est une pièce de théâtre en quatre tableaux pour trois actes, en prose publiée en français à Paris chez Gallimard la même année puis créée dans sa version française à Paris à l’Odéon-Théâtre de France le 22 janvier 1960 dans une mise en scène de Jean-Louis Barrault, et des décors de Jacques Noël. Pièce emblématique du théâtre de l'absurde au même titre que La Cantatrice chauve, la pièce dépeint une épidémie imaginaire de « rhinocérite «, maladie qui effraie tous les habitants d'une ville et les transforme bientôt tous en rhinocéros. Cette pièce est généralement interprétée comme une métaphore de la montée des totalitarismes à l'aube de la Seconde Guerre mondiale et aborde les thèmes de la conformité et de la résistance.

Le roi se meurt est une pièce de théâtre en un acte, créée à l'Alliance française le 15 décembre 1962 dans une mise en scène de Jacques Mauclair

Notes et contre-notes est un ouvrage rassemblant des textes très divers qui répondent aux critiques des contemporains et livrent les principes de son art dramatique. L'ouvrage comprend différentes parties : L'auteur et ses problèmes; Expérience du théâtre; Controverses et témoignages; Mes pièces; Vouloir être de son temps c'est déjà dépassé).

Résumé :

La Cantatrice chauve en 1950

La Leçon  en 1951

Les Chaises en 1952

Amédée ou Comment s'en débarrasser en 1954

L'Impromptu de l'Alma en 1956

Rhinocéros en 1960

Le roi se meurt en 1962

Notes et contre-notes en 1962

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« toute application des lois de la science seraient donc concrète. AA// LL AA TTHHÉÉOORRIIEE DDEE LL '’AABBSSTTRRAACCTTIIOONN CCHHEEZZ AARRIISSTTOOTTEE ..

LL AA NNOOTTIIOONN DDEE SSCCIIEENNCCEE AABBSSTTRRAAIITTEE CCHHEEZZ AARRIISSTTOOTTEE Le problème de l'abstraction se pose via le problème de la nature des objets mathématiques.

Les textes sont anti-platoniciens, et la théorie de Platon selon laquelle les figures et les nombres sont des objets immobiles et séparésintroduit une complication ontologique qu'Aristote juge inutile. Tout d'abord, selon Aristote, il y a le problème qui consiste dans le fait que Platon admet deux types de nombres, ceuxdont se servent les mathématiciens, et ceux qu'il appelle les nombres idéaux.

Il y a également les distinctions surlaquelle se fonde la géométrie, le continu et le discret.

Donc Platon ne distingue pas seulement nombres et figures,mais aussi les nombres des mathématiciens et les nombres idéaux, situés dans le ciel des Idées.

Puis, il y a ladeuxième complication, qui est la complication ontologique : Aristote s'oppose à la thèse de Platon pour barrer la routeà la conception d'objets formels séparés des idées sensibles.

Contre cette thèse, Aristote affirme que les objetsmathématiques ne peuvent pas être des objets séparés.

Car être séparé implique un complément, car si nous sommesséparés, nous sommes nécessairement séparés de quelque chose.

Ce dont on serait séparé, chez Platon, ce serait dusensible, séparé de la matière.

Or, on peut considérer que ces mots désignent un prédicat absolu.

Ils signifient quenous parlons d'un objet distinct, qui n'est pas dans un sujet.

Etre séparé signifie être distinct, qui n'est pas dans unsujet, et qui existerait par soi-même.

La séparation l'apparenterait à une substance.

Aristote refuse donc cettesubstantialisation des nombres.

Il nie du même coup qu'ils puissent constituer un type de réalité à part entière dusensible.

Ce refus a une portée épistémologique. Ainsi, quelle est la nature des objets mathématiques ? Pour Aristote, les nombres existent au sein même du sensible, mais nous pouvons cependant faire comme si ils étaientséparés : Abstraction De plus, la substantialisation des nombres entraine des complications ontologiques intenables.

En effet, si les nombresexistent par soi, séparés du sensible, alors nous devrions pouvoir trouver un nombre à même de pouvoir tous lesdésignés : mais on se heurte à l'impossibilité de l'infini en acte (par exemple, le nombre de tout les nombres ne peutêtre ni pair ni impair ; or, un nombre ni pair ni impair ne peut exister).

Et nous heurtons le sens commun si nous disonsque les nombres sont limités (car nous pouvons toujours rajouter un nombre à tout les nombres.

La série des nombresne s'arrêtent pas). Donc les nombres sont nécessairement infinis, mais l'infini ne peut être qu'en puissance. Métaphysique, Livre M, 1083 b : Les nombres sont nécessairement infinis, ils ne peuvent donc exister seulement enpuissance t non en substance. BB // OO BBJJEETTSS AABBSSTTRRAAIITTSS Aristote distingue 2 autres sciences théoriques que le mathématique (physique et théologie).

Ces sciences sedistinguent par la nature de leur objet (A partir de Descartes, la scientificité se déplacera de l'objet vers le sujet, avecla notion d'évidence).

Les objets des sciences théoriques se traitent sous se critère séparé/non-séparé etmobile/immobile.

En croisant ce double critère on a 4 cases à remplir : -Séparé/ Mobile : Physique -Séparé/ Immobile : Théologie -Non séparé/ Mobile : Rien -Non séparé/ Immobile : Mathématique Les philosophes médiévaux vont corriger les textes d'Aristote pour que le séparé le soit du sensible et non en tant quesubstance qui peut avoir forme et matière. D'après Aristote ce qui caractérise la mathématique est qu'elle se donne son objet par un acte de position, un acte parlequel j'institue un objet qui doit être désormais tout ce que j'en aurais dit et rien de plus. Au XIXème siècle, Herman Grassmann (élève de Schopenhauer) un des inventeurs du calcul vectoriel distinguait les. »

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