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biodégradabilité (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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biodégradabilité (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION biodégradabilité, qualité d'une substance qui peut être décomposée par des organismes tels que des bactéries ou des champignons. 2 POLLUTION La nocivité d'un produit toxique pour l'environnement dépend largement de sa durée de vie. La plupart des polluants sont instables : l'action combinée des microorganismes et de facteurs physico-chimiques provoquent la décomposition de ces produits en substances non polluantes. Ainsi, la biodégradabilité est une composante essentielle de la neutralisation des produits nocifs. Mais les micro-organismes sont incapables de décomposer un grand nombre de substances complexes très toxiques (métaux lourds, pesticides, etc.) issues des activités humaines. Il s'agit par exemple des phénols, des composés organiques chlorés, de la plupart des détergents, plastiques, produits d'emballage et déchets médicaux, dans lesquels les nombreux groupements fonctionnels liés au noyau aromatique d'une molécule organique empêchent l'attaque microbienne de cette dernière. Cela conduit à une accumulation dangereuse de ces composés dans l'environnement (air et eaux), surtout s'ils entrent dans les chaînes alimentaires (voir réseau trophique). L'une des caractéristiques principales de la toxicité d'un produit est sa persistance dans l'environnement, généralement exprimée en temps de demi-vie. Par exemple, certaines dioxines -- issues de synthèses organiques d'herbicides -- contenues dans les sols ont des temps de demi-vie de plusieurs années ; celui du DDT, par exemple, est de plus de dix ans dans le sol (voir traitement des sols). Certains organismes peuvent accumuler des composés toxiques : on les appelle des concentreurs. Par exemple, le plancton est capable de « pomper « des contaminants à l'état de trace dans les milieux aquatiques. 3 MESURES ANTIPOLLUTION Pour empêcher l'accumulation des composés non dégradables dans la nature, il existerait deux solutions, actuellement objets de recherches : utiliser des souches microbiennes pouvant attaquer des produits jusque-là réputés indégradables ou développer des matériaux biodégradables par les souches communes. Des méthodes de triage rapide ont été expérimentées dans les années 1970 pour déterminer le « potentiel biodégradable « de constituants des eaux usées et de composés organiques purs. Des tests simples et rapides, permettant l'identification de composés non biodégradables potentiellement dangereux dans de nombreux cours d'eau, pourraient être employés à plus grande échelle. Ainsi, la mise au point de produits fertilisants et phytosanitaires, ainsi que de matériaux d'emballage biodégradables, est d'une importance capitale pour l'avenir des sols et des cours d'eau. Depuis les années 1990, les chercheurs ont mis au point des plastiques entièrement biodégradables (dégradation par photolyse -- décomposition chimique par la lumière, et par des micro-organismes). Le principal inconvénient de ces plastiques réside dans leur prix de revient (ils sont au moins deux fois plus chers que leurs concurrents d'origine pétrolière). En France, la réglementation pour les matériaux biodégradables suit la directive européenne 94/62/CE du 31 décembre 1994, « Emballages et déchets d'emballages «.

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