Biographie Camus

Albert Camus est né en Algérie le 7 novembre 1913 au sein d’une famille modeste. Il ne connaîtra pas son père, Lucien Camus, qui mobilisé et blessé à la bataille de la Marne en 1914, meurt en 1914 à l'âge de 28ans. Camus est élevé par sa mère, avec l'aide de sa grand-mère plutôt autoritaire, et de son oncle boucher. A l'école communale, Camus est remarqué en 1923 par son instituteur Louis Germain à cause de ses facultés intellectuelles. Il lui donne des heures de cours bénévolement et l'inscrit en 1924 comme candidat au concours des bourses. Accepté, camus peut entrer lycée Bugeaud d'Alger et poursuivre des études de philosophie à l'université.

Albert Camus commença des études de philosophie pendant lesquelles il subit l’influence de son ami Jean Grenier mais qu’il doit interrompre pour raison de santé. Il souffre alors des premières atteintes de la tuberculose, maladie qui lui fait prendre conscience de l'injustice faite à l'homme et lui apprend qu'il est seul, et mortel. Parallèlement, il commença à participer à des projets dramatiques en adaptant ou en jouant des pièces de théâtre. À partir de 1938, Camus exerça une activité de journaliste, d’abord à Alger en fondant avec Pascal Pia le journal Alger Républicain, ensuite à Paris où il s’installe définitivement avec sa femme en 1940. Deux ans plus tard parurent synchrone et de façon caché le roman l’Étranger et l’essai le Mythe de Sisyphe, deux œuvres remarquées qui développent la philosophie de Camus et qui s’affilient dans ce que Camus lui-même appelle le «cycle de l’absurde». À la Libération, Albert Camus devint le rédacteur en chef du journal Combat, aux côtés de Pascal Pia, et se met au service des grandes causes humanitaires internationales. Néanmoins il ne laisse pas ca carrière littéraire de coté avec, notamment, la création de ses pièces le Malentendu et Caligula, et la parution de son roman la Peste en 1947 qui inaugure le «cycle de la révolte et de la solidarité», où s’inscrivent également l’État de siège publié en 1948, un an après les Justes mais essentiellement l’essai l’Homme révolté paru en 1951. Un an après la parution de celui ci Albert Camus démissionne de son poste à l’Unesco dans le but de manifester sa critique contre la passivité de cette institution à l’égard de l’Espagne franquiste. En 1956, il s’engage de nouveau pour tenter d’intervenir en faveur d’une trêve dans la guerre d’Algérie. Dans la continuité de ses œuvres littéraires il publie la Chute en 1956, où il reviens sur sa rupture avec l’existentialisme, ainsi qu’un recueil de nouvelles, l’Exil et le royaume 1957. Cette même année est importante pour Camus, il reçoit le prix Nobel de littérature pour «L'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes».

Le 4 janvier 1960, alors que ca carrière était en pleine gloire et qu’il travaillait sur un autre roman, le Premier Homme, il se tue dans un accident de voiture.