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Bruxelles-Capitale, Région de

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Bruxelles-Capitale, Région de, région du centre de la Belgique, formant une enclave dans la province du Brabant flamand. La Région de Bruxelles-Capitale a pour chef-lieu Bruxelles et ne forme qu’un arrondissement. Elle rassemble 19 communes : Anderlecht, Auderghem, Berchem-Sainte-Agathe, Bruxelles, Etterbeek, Evere, Forest, Ganshoren, Ixelles, Jette, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Uccle, Watermael-Boitsfort, Woluwe-Saint-Lambert et Woluwe-Saint-Pierre. Elle forme une enclave bilingue (français-néerlandais) en Région flamande. 2 GÉOGRAPHIE La Région de Bruxelles-Capitale occupe un espace restreint et totalement urbanisé, situé sur un bas plateau traversé par la Senne. Celle-ci est reliée au Rupel par un important canal, qui se prolonge au sud vers Charleroi. 3 ÉCONOMIE La Région de Bruxelles-Capitale est le principal pôle industriel, administratif, politique et culturel de Belgique. Les industries y sont très diversifiées. Le port de la ville de Bruxelles est le cinquième du pays. La plupart des activités industrielles de la Région se trouvent à proximité du port et des canaux, essentiellement dans les secteurs nord et ouest, le sud et l’est étant plus résidentiels et agrémentés d’espaces verts. La ville de Bruxelles pèse très lourd dans l’industrie nationale : elle développe des industries agroalimentaires et surtout concentre le tiers des activités liées à la confection, ainsi que le quart de l’industrie chimique (savons, peintures, pharmacie) et des constructions mécaniques (montage automobile, matériel ferroviaire, appareillage électrique, radio-télévision) et 40 p. 100 des activités de l’imprimerie. Parmi les communes de la Région, certaines accueillent également des industries variées, principalement Anderlecht (industries chimiques, textiles, agroalimentaires et constructions mécaniques), Berchem-Sainte-Agathe (industrie chimique pour la fabrication de caoutchouc, confection), Evere (électronique, technologies nouvelles), Forest (construction automobile, savonnerie, textile), Ganshoren (fonderie), Koekelberg (agroalimentaire), Molenbeek-Saint-Jean (agroalimentaire), Uccle (constructions électriques) ou Woluwe-Saint-Pierre (chimie fine). La Région accueille la majorité des sièges sociaux des entreprises belges. À cette fonction économique s’ajoute un rôle politique important : Bruxelles est la résidence du roi des Belges et accueille plusieurs institutions communautaires (Conseil des ministres, Commission européenne) ou internationales (Conseil de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord). C’est également un pôle tertiaire : nombreuses administrations, commerces, hôpitaux, etc. La Région de Bruxelles-Capitale constitue en outre un centre culturel et universitaire de premier plan. Le tourisme y est actif, notamment à Bruxelles, ville riche en monuments et en musées d’art. Le réseau de transports est à la hauteur de ces multiples fonctions. Un réseau routier et ferroviaire en étoile dessert la Région, l’axe principal étant l’axe « ABC », Anvers-Bruxelles-Charleroi, ajoutant la voie navigable à la route et au rail. Dans le nord-est se situe l’aéroport international de Zaventem. 4 HISTOIRE À la fin du xe siècle, le duc de Basse-Lotharingie fortifie une île de la Senne. Le site, marécageux, prend le nom de Bruocsella, la « maison dans le marais ». Étape entre Cologne et la Flandre, la ville développe au Moyen Âge une industrie drapière et se dote de fortifications au xiie siècle. Sous la domination des ducs de Bourgogne, Bruxelles devient un centre artistique actif, et on y produit des tapisseries réputées. En 1516, Charles Quint y est couronné et, durant le xvie siècle, Bruxelles remplace peu à peu Malines comme siège du gouvernement central des Pays-Bas. Ainsi, en 1555, c’est encore à Bruxelles que Charles Quint transmet à son fils Philippe II d’Espagne ses pouvoirs sur les Pays-Bas. La période de domination qui s’ouvre alors est marquée par des révoltes, notamment celles du comte d’Egmont et du comte de Hornes contre l’envoyé de Philippe II, le duc d’Albe. En 1695, la ville est assiégée par le maréchal de Villeroi sur ordre de Louis XIV, qui veut ainsi libérer Namur assiégée. Elle est largement détruite à cette occasion. Charles de Lorraine contribue alors beaucoup à son embellissement. Annexée par les Français en 1795, la région forme le département de la Dyle, avec Bruxelles pour chef-lieu. À la chute de l’Empire (1815), elle partage, avec La Haye, le rôle de capitale des Pays-Bas. En 1830, la ville est le point de départ de la révolution qui débouche sur l’indépendance de la Belgique. Bruxelles devient alors la capitale du nouvel État, et le roi Léopold Ier y fait son entrée solennelle le 21 juillet (date devenue fête nationale) 1831. La ville et ses alentours prennent un essor considérable et deviennent un centre culturel et politique actif qui accueille l’Exposition universelle de 1958. Dans la querelle linguistique qui divise très tôt la Belgique, Bruxelles et ses environs occupent rapidement une place particulière ; en 1932, Bruxelles conserve le bilinguisme, tandis que le reste du pays voit la mise en place de l’unilinguisme régional. En 1963, puis en 1977, est décrété le statut particulier des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale, qui devient l’une des quatre régions linguistiques du pays (flamande, wallonne, cantons de langue allemande et Bruxelles). Superficie : 161 km2 ; population (2007) : 1 031 215 habitants.

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