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Campanie

Publié le 22/02/2012

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1 PRÉSENTATION Campanie, en italien Campania, région administrative du sud de l’Italie (Mezzogiorno). Sa capitale est Naples. 2 GÉOGRAPHIE Située sur la mer Tyrrhénienne, entre le Latium et la Basilicate, la Campanie comprend les provinces d’Avellino, de Bénévent, de Caserte, de Naples et de Salerne. Les îles de Capri et d’Ischia, dans la baie de Naples, font également partie de la région. L’arrière-pays de la région est très montagneux : il est traversé à l’est par la chaîne des Apennins. 3 ÉCONOMIE La plaine côtière, densément peuplée et exceptionnellement fertile en raison du sol volcanique, est réputée pour ses productions maraîchères. Le maïs, l’avoine, les olives, le raisin et le tabac y sont également cultivés, l’élevage, la pêche, l’exploitation forestière pratiqués. La région qui, comme tout le sud de l’Italie, a souffert de désindustrialisation au moment de l’unité du pays a bénéficié de la politique de développement économique du Mezzogiorno. Des avantages financiers et fiscaux ont été consentis aux entreprises qui se sont installées dans la région, et il existe désormais autour de Naples une ceinture industrielle tournée vers la conserverie, le raffinage du pétrole, la fabrication de verre, de céramique, de produits chimiques, de machines, de textiles, ainsi que la métallurgie et la sidérurgie. Le secteur touristique est important. Parmi les sites à visiter : les îles de la baie de Naples, Pompéi, près du Vésuve, et le lago d’Averno. 4 HISTOIRE Les Grecs colonisent la côte de la Campanie dès le VIIIe siècle av. J.-C. et fondent, entre autres, les cités de Cumes, de Pouzzoles, de Paestum et de Parthénope (à l’emplacement de Naples). L’intérieur des terres est occupé par les Étrusques. À la fin du ve siècle av. J.-C., le district passe sous la domination samnite puis aux mains des Romains qui fondent des colonies dès le ive siècle av. J.-C. Pendant les guerres puniques la Campanie est occupée par Hannibal. Elle ne devient une possession romaine que sous l’Empire. La région devient alors un lieu de villégiature apprécié. Après la chute de l’Empire romain d’Occident, en 476 apr. J.-C., la Campanie est successivement occupée par les Ostrogoths, les Byzantins et les Lombards. Sous la domination des Normands, qui la prennent au XIe siècle, elle est rattachée au royaume des Deux-Siciles puis intégrée au royaume de Naples. En 1860, la Campanie intègre le royaume d’Italie. La Campanie a souffert d’importantes destructions au cours du débarquement allié en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale. La Campanie, du fait de son histoire tourmentée, ne connaît pas comme les autres régions italiennes de Renaissance artistique. Ce n’est qu’aux xviie et xviiie siècles, avec le Caravage, que la région devient un grand lieu de l’art baroque et attire de nombreux artistes et hommes de lettres. Superficie : 13 595 km2 ; population (2007) : 5 790 187 habitants.

« dramatique.

Le cas de Henry JAMES (1843-1916) est un peu différent.

James possédait un sens dramatique très certain, comme en font foi certaines adaptations récentes de ses romans.

Mais il manquait personnellem ent du sens de l'illusion théâtrale, par quoi son talent de la suggestion eftt pu être transposé à la scène.

De 1890 à 1895, il écrivit ainsi sept pièces, dont deux seulement furent jouées, sans aucun suc­ cès.

A la première de Guy Domville (1895), il est sifflé quand il s'avance pour saluer.

Pour un écrivain aussi sensible, le coup fut terrible et décisif.

Mais la raison principale de cette stagnation résidait dans l'absence, à la fin du x1x• siècle, d'un théâtre expérimental.

Ce sont les remèdes apportés à cette carence qui entraînèrent les premières modifications .

L'ouverture du Nou­ veau Théâtre, en 1906 , à Chicago, et une ten­ tative semblable, trois ans plus tard, à New York, furent le point de départ de grands efforts qui encourageaient les aut eurs de théâtre d'avant-garde, mais qui commencèrent par avor­ ter.

En 1905, George Pierce BAKER put fonder le cours d'auteurs dramatiques qui allait deve­ nir un jour la fameuse 47 Workshop d'Har- vard.

Le drame poétique d'un William Vaughn Mooov (1869-1910) commençait, avec The Great Divide (1906) et The Faith Healer (1909), à frayer un chemin vers le vrai théâtre.

Sur­ vint surtout la coupure psychologique que fut la première guerre mondiale, ct ce fut une vé­ ritable éclosion : le « Wharf theater » de Pro­ vincetown, Massachusetts, vint s'établir à .

New York ·à l'automne de 1915 après tout un été passé à monter des pièces courtes, écrites le plus souvent par les membres mêmes de la troupe; des théâtres municipaux se créent à Cleveland, Pasadena, Dallas, La Nouvelle Or­ léans, et, dans les universités, l'on voit se for­ mer des ateliers.

A New York encore, les Was­ hington Square Players, formés dès 1914, réap­ paraissent en 1919 sous le nom de « Theater Guild »; avec le « Wharf Thea ter » et le Neigh­ bour Playhouse, ils montent des pièces moder­ nes.

Car les pièces maintenant existent, sont nombreuses, originales : avec la prolifération de tous ces foyers expérimentaux, l'auteur a re­ trouvé son importance .

A eux seuls, les Pro­ vincetown Players produisent, de 1920 à 1925, quatre-vingt-treize œuvres, écrites par qua­ rante-sept écrivains; et ces écrivains sont, pour la plupart , américains.

Eugène O'Neill. »

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