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Cassola, Carlo - littérature.

Publié le 30/04/2013

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Cassola, Carlo - littérature. Cassola, Carlo (1917-1987), écrivain italien. Né à Rome, licencié en droit, il devient enseignant en Toscane, région pour la libération de laquelle il militera, durant la Seconde Guerre mondiale, avec les partisans de la Résistance. Son attachement profond à la Toscane, à sa culture -- toile de fond de toute son oeuvre --, et dans une moindre mesure, son expérience de l'action résistante nourriront plusieurs de ses nouvelles et romans. Sa carrière débute pendant la guerre, avec des récits brefs et des compositions en prose, qui paraissent d'abord dans des revues, puis sont réunis dans les volumes intitulés la Visita et Alla periferia (parus tous deux en 1942). Le premier texte à connaître le succès est la Coupe de bois (paru en 1949 dans la revue Paragone, puis en volume en 1954). Commencé en 1948, ce bref roman -- évocation de la vie et du labeur quotidiens de cinq bûcherons dans une forêt toscane -- prend une épaisseur et une résonance nouvelles dans une nouvelle mouture rédigée juste après le décès de son épouse. Bouleversé par cette disparition, Cassola introduit au coeur de l'ouvrage le récit de la douleur ressentie par un personnage soudain devenu veuf. Toutefois, conformément à son projet initial, ce roman restera un roman sans véritable fil narratif, se contentant de saisir au jour le jour l'écoulement monotone de la vie de gens humbles. Cette oeuvre, qui se situe peu ou prou dans le sillage néoréaliste, est suivie d'une production particulièrement riche. Parmi ses ouvrages les plus importants figurent : Fausto et Anna (1952), premier opus de Cassola à développer simultanément, dans un même récit, plusieurs thèmes : l'amour de Fausto et Anna d'une part, une réflexion sur l'engagement et l'action résistante d'autre part ; la Ragazza (1960), qui, une nouvelle fois, s'interroge sur les limites de la légitimité de la violence en temps de guerre. Ce dernier ouvrage obtient un succès public indéniable, mais il suscite aussi certaines critiques : Pasolini, notamment, lui reproche de s'écarter des canons du réalisme, l'esthétique dominante de l'époque. Quelques années plus tard, l'écriture élégante mais non recherchée de Cassola sera à nouveau critiquée, mais par la « néo-avant-garde « cette fois, qui, dans un contexte de crise de la littérature narrative, lui fera plus ou moins le reproche inverse, l'accusant de produire une pure littérature de consommation. Cassola a publié pendant cette période Un coeur aride (1961), Ferrovia locale (1968), Monte Mario (1973). Durant les dernières années de sa vie, il s'est engagé davantage sur le plan social et a milité pour les mouvements pacifistes et écologiques ( Littérature et Désarmement, 1978). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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