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cénozoïque - géologie et géophysique.

Publié le 23/04/2013

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cénozoïque - géologie et géophysique. 1 PRÉSENTATION cénozoïque, dernière division des temps géologiques, qui a débuté il y a 65 millions d'années (Ma), et qui regroupe le tertiaire et le quaternaire. Le cénozoïque est précédé par le mésozoïque (ou ère secondaire). Pendant longtemps, le cénozoïque (du grec koinos, « commun « et zôon, « être vivant, animal «) a été considéré comme l'équivalent de l'ère tertiaire ; le quaternaire constituait alors une ère distincte. Aujourd'hui, le tertiaire et le quaternaire sont vus comme les deux périodes constitutives de l'ère cénozoïque. La partie inférieure du cénozoïque, le tertiaire (- 65 à - 1,8 Ma) est l'« âge des mammifères «, par opposition au mésozoïque qui était l'« âge des reptiles «. Il est subdivisé en deux périodes, le paléogène (qui regroupe le paléocène, l'éocène et l'oligocène) et le néogène (miocène et pliocène). La partie supérieure du cénozoïque, le quaternaire (de - 1,8 Ma à aujourd'hui) est divisé en pléistocène et holocène. 2 ACTIVITÉ GÉOLOGIQUE DU CÉNOZOÏQUE Le cénozoïque est une ère d'intense activité tectonique. Les orogenèses pyrénéennes et alpines, commencées pendant le mésozoïque, s'intensifient. En même temps, la surrection des grandes chaînes montagneuses déclenche un intense processus d'érosion : la destruction des massifs entraîne l'accumulation de formations détritiques très abondantes. À l'échelle mondiale, les grandes masses continentales poursuivent leur dérive consécutive à la dislocation de la Pangée entamée à la fin du paléozoïque et au début du mésozoïque. L'Atlantique continue à s'ouvrir et, à la fin de l'éocène, la séparation est complète entre l'Europe et l'Amérique du Nord. L'ensemble de la masse eurasiatique se déplace vers le sud-est, mouvement qui vient comprimer la Téthys, la mer qui occupe alors, entre Afrique et Eurasie, l'emplacement de l'actuelle Méditerranée. Le rapprochement de l'Europe et de l'Afrique est à l'origine de l'orogenèse alpine. Les massifs provençaux, les Pyrénées, les chaînes Ibériques, ainsi que les chaînes de l'Atlas en Afrique du Nord, se mettent en place durant le paléogène. Pendant la même période, les Alpes internes sont sujettes à des mouvements compressifs intenses. À la fin du paléogène, l'Inde, qui durant tout le mésozoïque a dérivé en direction du nord, vient heurter l'Eurasie. La collision provoque la surrection de l'Himalaya. La mer Rouge s'ouvre, séparant l'Arabie de l'Afrique ; dans le prolongement de ce bras de mer, la Rift Valley amorce le morcellement du continent africain. L'Australie se sépare de l'Antarctique et de la Tasmanie. Enfin, à la fin du cénozoïque, les deux Amériques se soudent définitivement. 3 CLIMAT La nouvelle répartition des masses continentales à la surface du globe entraîne, au cénozoïque, des modifications climatiques fondamentales. C'est surtout dans le domaine de la circulation des eaux océaniques que les changements sont les plus importants. La fermeture de la Téthys, qui était reliée à l'ouest à l'Atlantique et à l'est à l'océan Indien, puis l'interruption des communications entre l'Atlantique et le Pacifique à la suite de la soudure entre les deux Amériques, entraînent la substitution de circulations nord-sud aux courants est-ouest qui prédominaient auparavant. L'influence des courants froids boréaux et la glaciation concomitante de l'Antarctique contribuent à la mise en place de zones climatiques beaucoup plus marquées en fonction de la latitude. La température générale de la Terre s'abaisse au fur et à mesure de l'extension de la calotte glaciaire antarctique et de la formation de la banquise arctique. Au quaternaire, une succession de fortes variations climatiques entraîne une alternance de périodes glaciaires et interglaciaires : les calottes de glace de la zone polaire s'avancent alors vers le sud, en recouvrant environ un tiers des terres émergées du globe. La dernière glaciation atteint son extension maximale il y a environ 18 000 ans. 4 FAUNE À la suite de la crise biologique et des disparitions massives de la fin du crétacé (qui entraînent l'extinction de 75 p. 100 des espèces), les mammifères occupent tous les biotopes abandonnés. Durant la première partie du paléogène, ils restent de façon générale de taille modeste. À l'oligocène puis, surtout, au cours de la période suivante (miocène), l'extension des steppes herbeuses à graminées engendre une augmentation spectaculaire de la diversité et de la taille des herbivores et, corrélativement, de celle des carnivores. Les mammifères occupent progressivement tous les environnements et toutes les latitudes : porcins, cervidés, éléphants, antilopes, félins, singes, équidés et rongeurs envahissent les terres, tandis que cétacés, pinnipèdes et siréniens s'adaptent à la nage, et les chiroptères au vol. Parmi les oiseaux, le groupe des passereaux connaît une diversification explosive, au point de représenter aujourd'hui plus de la moitié de toutes les espèces aviennes. Dans les mers, les mollusques bivalves et gastéropodes, les bryozoaires, les oursins et les poissons téléostéens prolifèrent. Durant tout le cénozoïque se développent les primates, qui regroupent les lémuriens (ou prosimiens) et les singes. Ces derniers apparaissent à l'éocène. Vers la fin de l'oligocène s'opère la séparation entre la lignée des « petits singes « (ancêtres des babouins et macaques actuels) et celle des « grands singes «, menant à l'homme et au chimpanzé. À la fin du miocène, il y a 7 à 9 millions d'années, les premiers représentants du groupe des hominidés, dotés d'un gros cerveau et montrant des aptitudes à la locomotion bipède, font leur apparition en Afrique orientale. La lignée humaine proprement dite ne s'individualise que plus tard, il y 5 à 6 millions d'années, avec le groupe des australopithèques. Les premiers hommes (genre Homo) émergent en Afrique orientale à la fin du miocène, il y a 2,4 millions d'années, avec Homo habilis. Son descendant Homo erectus se répand en Asie et en Europe et apprend à domestiquer le feu. Il se maintient jusque vers - 100 000 ans, époque à laquelle apparaît l'homme moderne, Homo sapiens. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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