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cétacés (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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cétacés (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION cétacés, groupe de mammifères marins au corps fusiforme, entièrement inféodés au milieu aquatique. On répartit classiquement les 77 espèces que compte l'ordre des cétacés en deux sous-ordres : les cétacés à dents (dauphins, marsouins, cachalots) et les cétacés à fanons (baleines et rorquals). 2 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES 2.1 Morphologie Les cétacés ont acquis, au cours de l'évolution, un corps fuselé, de forme hydrodynamique. Leurs membres antérieurs se sont transformés en nageoires, à l'intérieur desquelles on reconnaît, sur le plan anatomique, les os et les doigts caractéristiques de la main des mammifères. Les membres postérieurs ont totalement disparu. Le corps se termine à l'arrière par une puissante nageoire caudale, qui fournit l'essentiel de la force propulsive. La peau des cétacés est lisse, ce qui facilite la propulsion dans l'eau ; elle ne porte aucune glande extérieure (même les mamelles des femelles sont de simples fentes), ni aucun système pileux. L'absence de fourrure est compensée, pour ce qui est de la protection contre le froid, par une épaisse couche de graisse. Celle-ci, en outre, améliore la flottaison de l'animal et constitue d'importantes réserves énergétiques. 2.2 Respiration Les cétacés, comme tous les mammifères, respirent par des poumons ; ils sont donc obligés de remonter régulièrement en surface pour inspirer de l'air. Leurs narines, situées sur le dessus de la tête, s'ouvrent en un orifice appelé évent. Lorsqu'ils remontent à la surface après une plongée, les cétacés expulsent violemment l'air contenu dans leurs poumons ; celui-ci forme une colonne à laquelle se mélange de l'eau (ils commencent en effet à expirer avant d'avoir atteint la surface). 2.3 Organes des sens Chez les cétacés, la vue et l'odorat ont considérablement régressé par rapport à ce qu'ils sont chez la plupart des autres mammifères. Chez les dauphins, le sens olfactif est même devenu totalement inexistant. L'audition, en revanche, est considérablement développée. Les cétacés disposent en outre d'une fonction supplémentaire, l'écholocation, une sorte de sonar naturel qu'on ne trouve, chez les autres mammifères, que chez les chauve-souris et les insectivores. Ils émettent des sons à haute fréquence qui, réfléchis par les obstacles ou les proies potentielles, reviennent vers eux. Ils captent ces échos grâce à un organe situé au-dessus du museau, appelé « melon «, considérablement développé chez les dauphins et les marsouins, raison pour laquelle ces animaux ont un front bombé. Grâce à ce système, ces cétacés sont capables d'estimer précisément la taille, la distance, la vitesse de déplacement des objets rencontrés, et même leur structure. Le système d'écholocation est beaucoup moins perfectionné chez les baleines et les autres cétacés à fanons que chez les cétacés à dents. 2.4 Adaptations à la plongée Un certain nombre d'adaptations d'ordre physiologique permet aux cétacés de plonger à grande profondeur. D'une part, ceux-ci ont un volume sanguin supérieur à celui des mammifères terrestres de taille et de poids comparables, et une capacité bien supérieure à stocker l'oxygène dans le sang et les tissus musculaires. D'autre part, chaque inspiration renouvelle 80 à 90 p. 100 de l'air contenu dans les poumons, contre seulement 10 à 20 p. 100 chez la plupart des mammifères terrestres. En outre, les cétacés ont une bonne résistance au dioxyde de carbone, dont l'accumulation dans les tissus, plus que le manque d'oxygène, déclenche le réflexe d'inspiration chez la plupart des mammifères. Enfin, les cétacés sont capables de diriger le flux sanguin vers les organes vitaux lors d'une plongée en profondeur, si bien que les organes essentiels tels que le coeur et le cerveau ne souffrent pas d'un manque d'oxygène. Ainsi, les baleines à bec (qui, contrairement à ce que laisse penser leur nom, ne sont pas des baleines mais des cétacés à dents) peuvent rester jusqu'à trente minutes en plongée et descendre jusqu'à près de 500 m de profondeur. Mais le record dans ce domaine est sans doute détenu par le grand cachalot, qui peut plonger jusqu'à 3 000 m de profondeur et rester près de une heure un quart immergé, à la recherche des calmars géants dont il se nourrit. 2.5 Reproduction et cycle de vie Les cétacés atteignent leur maturité sexuelle entre six et treize ans. L'accouplement a lieu dans l'eau, ventre contre ventre. La gestation dure de neuf à seize mois selon l'espèce et la femelle met généralement au monde un unique jeune bien développé. Le petit nage dès sa naissance et monte sans aide à la surface pour sa première inspiration. Peu après, il commence à téter : en réalité, comme les mamelles ne font pas saillie hors du corps de la mère mais s'ouvrent sur une fente, le lait est en fait injecté, sous pression, dans la bouche du jeune. Le lait de cétacé est très riche et le petit grandit rapidement. Par exemple, le petit de la baleine bleue, ou rorqual bleu, -- 7 m de long pour un poids de 1,8 t à la naissance -- double son poids la première semaine et, à sept mois, il mesure déjà 17 m de long pour quelque 22 t ! Les jeunes cétacés sont probablement sevrés entre huit mois et deux ans ; cependant, l'âge auquel le jeune quitte sa mère reste inconnu pour de nombreuses espèces. Chez certaines espèces, comme l'orque, les jeunes semblent s'établir définitivement dans le groupe familial. 2.6 Communication et vie sociale Les cétacés communiquent entre eux par des vocalisations (le fameux « chant des baleines «), dont nous ne comprenons pour l'instant ni la structure ni la signification. Les baleines à bosse sont celles qui présentent les vocalisations les plus variées ; on peut même reconnaître chaque individu à son chant. En captivité, les baleines et les dauphins font preuve d'une bonne capacité d'apprentissage et d'un sens ludique développé. Mais comme il est extrêmement difficile d'observer les cétacés à l'état sauvage, on sait peu de choses sur leurs rapports sociaux et sur leur mode de communication dans la nature. Certaines espèces sont essentiellement solitaires, d'autres vivent en groupes familiaux ou en bancs comptant des centaines d'individus. Les orques chassent souvent en groupe, ce qui semble indiquer l'existence d'une communication active entre elles. 2.7 Longévité La longévité des cétacés est variable : pour les petits cétacés à dents comme le bélouga, elle est de l'ordre de trente ans ; pour le cachalot, elle atteint soixante-dix ans, et les baleines et rorquals peuvent probablement vivre jusqu'à quatre-vingts ans. 3 DIVERSITÉ Les cétacés comprennent d'une part les cétacés à dents, ou odontocètes (dauphins, cachalots), d'autre part les cétacés à fanons, ou mysticètes (baleines). 3.1 Odontocètes : les cétacés à dents Du grec odontos, « dent « et kêtos, « baleine «, les odontocètes groupent, comme leur nom l'indique, tous les cétacés dont la bouche porte des dents, et non des fanons comme chez les baleines. Leur nombre varie de une ou deux paires chez les baleines à bec (qui, malgré leur nom, sont proches des dauphins) à deux cent soixante chez certains dauphins. Toutes les dents d'un animal sont de forme et de taille identiques. Le sous-ordre des odontocètes comprend six familles : o les delphinidés : dauphins et orque, cosmopolites, o les phocoenidés : les marsouins, o les platanistidés : les dauphins d'eau douce, que l'on rencontre dans les fleuves d'Amérique du Sud (Amazone notamment) et d'Asie (Gange, Yang-Tseu-Kiang), o les physeteridés : les cachalots, o les monodontidés : les baleines blanches, famille représentée par les seuls narval et bélouga des eaux froides de l'Antarctique, o les ziphiidés : les baleines à bec, cosmopolites mais assez mal connues, les meilleures plongeuses parmi les odontocètes. Des études génétiques ont cependant montré que les cachalots sont plus proches des cétacés à fanons que des dauphins, marsouins et autres cétacés à dents. Le groupe des odontocètes est donc conservé en tant que classification pratique, mais ne traduit plus la réalité scientifique : les odontocètes ne descendent pas tous du même ancêtre commun. Les odontocètes se nourrissent principalement de poissons et de calmars, qu'ils peuvent aller chercher très profondément. Certains y ajoutent des crustacés ou des mollusques. L'orque a un régime plus varié, qui comprend aussi des oiseaux de mer et des mammifères marins. Le grand cachalot (Physeter catodon), qui peut mesurer de 11 à 20 m de long, est le plus grand des odontocètes. Les plus petits représentants se trouvent parmi les marsouins et les dauphins d'eau douce. Le dauphin du Gange (Platanista gangetica) par exemple, mesure entre 1,50 m et 2,40 m de long. 3.2 Mysticètes : les cétacés à fanons Les mysticètes (du grec mustax, « lèvre supérieure « et kêtos, « baleine «) rassemblent les cétacés dépourvus de dents, et dont la mâchoire supérieure porte des extensions cornées appelées fanons. On qualifie souvent de baleines, au sens large, tous les mysticètes. Le sous-ordre des mysticètes comprend trois familles : o les balaenidés, qui rassemblent les baleines franches ; ce sont les baleines au sens strict, o les eschrichtidés, dont l'unique membre est la baleine grise (Eschrichtus robustus), o les balénoptéridés, représentés par la baleine à bosse, encore appelée mégaptère ou jubarte (Megaptera novaeangliae) et les balénoptères, c'est-à-dire les rorquals, dont l'immense rorqual bleu (Balaenoptera musculus). Les mysticètes, malgré ce que laisserait supposer leur grande taille -- 8 m à 10 m de long pour le plus petit, le petit rorqual ou rorqual à bec (Balaenoptera acutorostrata) à 33 m pour la baleine bleue ou rorqual, le plus grand animal que la Terre ait jamais porté --, se nourrissent de plancton. Leurs fanons, dont le nombre varie entre 300 et 800 et la longueur entre 80 cm et 4 m, forment un filtre qui permet à l'animal de retenir ces organismes en suspension dans l'eau de mer. Pour ce faire, il engouffre de grandes quantités d'eau de mer, puis referme la bouche et presse sa langue contre le dos des fanons pour expulser l'eau. Le plancton reste prisonnier dans les soies qui couvrent la face interne des fanons. Certaines baleines, notamment la jubarte, peuvent aussi consommer de petits poissons. 4 HISTOIRE ÉVOLUTIVE Les cétacés sont probablement apparus à l'éocène ; les plus anciens fossiles connus datent de plus de 55 millions d'années. Ils descendent d'un vertébré terrestre, probablement d'un ongulé (mammifère à sabots). Des recherches récentes ont d'ailleurs montré que les vertébrés terrestres actuels les plus proches des cétacés sont les hippopotames.

« 3 DIVERSITÉ Les cétacés comprennent d’une part les cétacés à dents, ou odontocètes (dauphins, cachalots), d’autre part les cétacés à fanons, ou mysticètes (baleines). 3.1 Odontocètes : les cétacés à dents Du grec odontos, « dent » et kêtos, « baleine », les odontocètes groupent, comme leur nom l’indique, tous les cétacés dont la bouche porte des dents, et non des fanons comme chez les baleines.

Leur nombre varie de une ou deux paires chez les baleines à bec (qui, malgré leur nom, sont proches des dauphins) à deux cent soixante chezcertains dauphins.

Toutes les dents d’un animal sont de forme et de taille identiques. Le sous-ordre des odontocètes comprend six familles : • les delphinidés : dauphins et orque, cosmopolites,• les phocoenidés : les marsouins,• les platanistidés : les dauphins d’eau douce, que l’on rencontre dans les fleuves d’Amérique du Sud (Amazone notamment) et d’Asie (Gange, Yang-Tseu-Kiang),• les physeteridés : les cachalots,• les monodontidés : les baleines blanches, famille représentée par les seuls narval et bélouga des eaux froides de l’Antarctique,• les ziphiidés : les baleines à bec, cosmopolites mais assez mal connues, les meilleures plongeuses parmi les odontocètes. Des études génétiques ont cependant montré que les cachalots sont plus proches des cétacés à fanons que des dauphins, marsouins et autres cétacés à dents.

Le groupedes odontocètes est donc conservé en tant que classification pratique, mais ne traduit plus la réalité scientifique : les odontocètes ne descendent pas tous du même ancêtrecommun. Les odontocètes se nourrissent principalement de poissons et de calmars, qu’ils peuvent aller chercher très profondément.

Certains y ajoutent des crustacés ou desmollusques.

L'orque a un régime plus varié, qui comprend aussi des oiseaux de mer et des mammifères marins. Le grand cachalot (Physeter catodon), qui peut mesurer de 11 à 20 m de long, est le plus grand des odontocètes.

Les plus petits représentants se trouvent parmi les marsouins et les dauphins d’eau douce.

Le dauphin du Gange (Platanista gangetica) par exemple, mesure entre 1,50 m et 2,40 m de long. 3.2 Mysticètes : les cétacés à fanons Les mysticètes (du grec mustax, « lèvre supérieure » et kêtos, « baleine ») rassemblent les cétacés dépourvus de dents, et dont la mâchoire supérieure porte des extensions cornées appelées fanons.

On qualifie souvent de baleines, au sens large, tous les mysticètes. Le sous-ordre des mysticètes comprend trois familles : • les balaenidés, qui rassemblent les baleines franches ; ce sont les baleines au sens strict,• les eschrichtidés, dont l’unique membre est la baleine grise (Eschrichtus robustus), • les balénoptéridés, représentés par la baleine à bosse, encore appelée mégaptère ou jubarte (Megaptera novaeangliae) et les balénoptères, c’est-à-dire les rorquals, dont l’immense rorqual bleu (Balaenoptera musculus). Les mysticètes, malgré ce que laisserait supposer leur grande taille — 8 m à 10 m de long pour le plus petit, le petit rorqual ou rorqual à bec (Balaenoptera acutorostrata) à 33 m pour la baleine bleue ou rorqual, le plus grand animal que la Terre ait jamais porté —, se nourrissent de plancton. Leurs fanons, dont le nombre varie entre 300 et 800 et la longueur entre 80 cm et 4 m, forment un filtre qui permet à l’animal de retenir ces organismes en suspension dans l’eau de mer.

Pour ce faire, il engouffre de grandesquantités d’eau de mer, puis referme la bouche et presse sa langue contre le dos des fanons pour expulser l’eau.

Le plancton reste prisonnier dans les soies qui couvrent laface interne des fanons.

Certaines baleines, notamment la jubarte, peuvent aussi consommer de petits poissons. 4 HISTOIRE ÉVOLUTIVE Les cétacés sont probablement apparus à l’éocène ; les plus anciens fossiles connus datent de plus de 55 millions d’années.

Ils descendent d’un vertébré terrestre,probablement d’un ongulé (mammifère à sabots).

Des recherches récentes ont d’ailleurs montré que les vertébrés terrestres actuels les plus proches des cétacés sont leshippopotames.. »

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