Devoir de Philosophie

chapitre 11

Publié le 22/05/2012

Extrait du document

  •  A quelles conditions la mondialisation est-elle favorable à la croissance ?

 

  •  La spécialisation permet l’intégration de nouveaux pays dans la mondialisation

- Tous les pays du tiers monde ne bénéficient pas avec la même intensité des bienfaits du commerce mondial. Si quelques pays, principalement dans le Sud Est asiatique, ont su atteindre un niveau de développement important, d’autres n’ont pas du ou pu faire de même.

- Le cas des NPI d’Asie montre que l’insertion dans les échanges internationaux est positive pour la croissance si la main-d’œuvre est bon marché et qualifiée et si le pays dispose d’une compétitivité des prix. 

- Il faut savoir que la Chine, tout en protégeant son marché domestique, commence à produire des biens destinés aux marchés extérieurs. Il peut les fabriquer et les vendre à très bon marché grâce à des salaires ridiculement bas, à des charges sociales souvent inexistantes, ou à une monnaie sous-évaluée. Il bénéficie alors d’un avantage compétitif redoutable. Le fruit de ses ventes lui permet d’investir et de s’enrichir. Le cercle vertueux de la croissance est enclenché.

- Pour favoriser la croissance, les experts internationaux ont produit des règles qui furent imposées aux pays en développement faisant appel à l’aide internationale. Le consensus de WASHINGTON propose ainsi une voie libérale pour la sortie du sous-développement. Mais certains effets pervers ont conduit à la remise en cause de ce consensus et à l’élaboration d’un nouvel accord qui limite la libéralisation des marchés à ce que les économies peuvent admettre. 

  •  Les difficultés de l’intégration mondiale

- Les pays africains, à l’exception de l’Afrique du Sud, ont de grandes difficultés à sortir du sous-développement. Ils n’ont généralement pas pu profiter de leurs ressources naturelles et de leur insertion dans les échanges pour améliorer leur situation. L’une des raisons de l’échec des pays les plus pauvres réside probablement dans l’insuffisance des conditions du développement. Ces Etats ne possèdent pas d’institutions stables, leur main-d’œuvre est peu formée et leurs avantages en termes de ressources naturelles ne leur permettent pas de pallier ces inconvénients. 

- Il faut savoir que la croissance et la prospérité ne deviennent réalité que quand le gouvernement est incité à appuyer l’adaptation technologique, l’investissement productif et l’essor d’une instruction de qualité ; quand les donateurs viennent en aide aux pays dont les politiques sont judicieuses plutôt qu’aux nations mal administrées dans lesquelles l’aide ne peut conduire qu’au gâchis ; et quand des programmes sociaux garantissent des opportunités aux pauvres et les encouragent à créer de la richesse par leur travail.

  •  Les instances de régulation de la mondialisation en question

- Pour éviter le retour aux pratiques protectionnistes des années 1930, les pays industriels occidentaux ont signé, en 1947, un Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ou GATT. Cet accord était destiné à abaisser les droits de douane qui, sur les produits industriels, ont été divisés par dix en près de cinquante ans. En 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui est une véritable organisation internationale, a succédé au GATT, qui était un simple accord entre pays. 

- Pour atteindre son but, qui est la libéralisation du commerce international, l’OMC se doit de faire respecter un certain nombre de règles de bonne conduite entre les pays membres. Les principales règles sont :

 La non-discrimination entre les pays

 La concurrence loyale

 L’élimination progressive des barrières tarifaires et non tarifaires

- Dans le cadre de l’OMC, se déroulent périodiquement des négociations commerciales entre tous les membres, appelées rounds. Ces négociations ont pour but d’aboutir à un accord entre les pays membres et peuvent s’étalent sur plusieurs années. L’Uruguay Round, commencé en 1986, s’est achevé en 1994. L’objectif de chaque cycle de négociations est d’assurer le développement du libre-échange. Lors de ces négociations, les différents pays doivent procéder à des concessions réciproques qui portent sur l’ouverture des marchés.

 

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